2012/09/28

La boite à souvenirs

Ce qui m'effraie le plus au monde (hormis les arachnides)(et les lapins), c'est de perdre la mémoire.

Alzheimer serait le pire diagnostique qu'on puisse me donner. Bon peut-être pas le pire, j'ai vu assez de Dr House pour savoir qu'il y a des formes de mort assez horribles, mais en tout cas, ça me fait très peur, et je préfèrerais une mort rapide plutôt que cette lente décrépitude dont on est conscient (du moins au début) et contre laquelle on ne peut rien faire (y'en a qu'on essayé, ils ont eu des problèmes)(et après on se retrouve gouvernés par des singes, alors bon...)

Elle n'est déjà pas mirobolante, ma mémoire, je n'ai pas la mémoire des noms, ni des dates, ni des chiffres, ni des visages, et si je ne note pas un truc, je l'oublie à coup sûr, et encore, des fois, je note un truc, mais j'oublie où j'ai mis le papier, du coup, c'est perdu quand même. J'oublie mes mots, des mots aussi simples et usuels que pamplemousse ou mouchoir disparaissent soudainement de mon langage. J'oublie les anniversaires, même le mien... J'ai l'impression d'avoir perdu tant de souvenirs, que je cherche par tous les moyens à en conserver des bribes, souvent par le biais de la photo. Sauf que parfois, j'ai l'impression de me souvenir davantage de la photo que du souvenir en lui-même. Mais bon au moins, j'en conserve une trace tangible. J'ai moyennement confiance en mes neurones, voyez.

J'ai donc accumulé au fil des ans, dans une boite très judicieusement nommée "boite à souvenirs", mais qui s'avère paradoxalement être une boite à bouteilles de vin, un peu de tout et de rien, des choses qui appartiennent à des moments de ma vie dont je tiens à me souvenir, un beau bazard qui me rappelle plein de beaux moments. Et quand il me prend l'envie de l'ouvrir, après avoir enlevé la couche de poussière qui trône dessus j'ai l'impression de dépoussiérer mon cerveau avec. Des moments me reviennent, que j'avais totalement oubliés, ce qui ne me rassure pas du tout sur mes capacités, on l'aura compris.

Alors je fais ces sortes de sauvegarde, même si j'ai peur aussi d'oublier le souvenir accroché à tel ou tel objet dans la boite... Un jour il faudra que j'écrive sur un cahier les souvenirs que m'évoquent chaque objet. Je suis presque sure qu'il y en a que j'ai déjà oublié...
 
Nan mais la poussière n'est là que pour renforcer le côté "temps qui passe", t'vois...
 
Dans ma boite à souvenirs, il y a des choses diverses et variées, un bon gros bazard plein de nostalgie. Il y a par exemple le petit nounours que mes parents m'ont ramené de l'Armada de Rouen, et qui était accroché au rétroviseur de ma première titine, ma polo collège de 1991 qui n'avait pas de frein et tombait régulièrement en panne d'essence... j'étais convaincue qu'il me portait chance, mais j'ai quand même eu quelques accrochages avec...

Il y a aussi des billets d'entrée : cité des sciences, muséeum d'histoire naturelle de Bruxelles, la saline d'Arc et Senans, tellement d'endroits, tellement de voyages, des brochures d'Irlande, notre voyage de noces, avec aussi la boite de médicaments qu'on m'avait prescrite (j'ai attrapé la grippe en voyage de noces, trop la classe), et une boite de coton-tige achetée là-bas (avec un dernier coton-tige que j'ai tenu à garder), des billets de concerts qui datent...
 
Il y a aussi la première note de SOS médecin pour Junior (73euros pour une prise de température, ouch !) et les petits bracelets bleus de la maternité, des échographies, les papiers sur lesquels on a noté les heures des contractions...
 
Il y a aussi mon journal intime, celui où j'explique que je suis tombée follement amoureuse d'A. parce qu'il m'a prêté son blanco...
 
Il y a aussi des boites de dragées, mariages, baptêmes, des bouchons de champagne, tous ces beaux moments qu'on a partagés...

Il y a aussi des dessins, des lettres, des clés qui ouvrent je ne sais quoi, une vraie caverne d'Ali Baba qui n'a absolument aucune autre valeur que nostalgique. C'est ma sauvegarde du temps qui passe et des souvenirs qui s'effacent.
 
La vache, on dirait une chanson de Cabrel tellement c'est beau.
 
 
 
E.

2012/09/05

Ce n'est que du lait

Oui je sais, encoooore un sujet sur le lait, qu'il sorte d'un bib ou d'un néné, gnagnagna.

Je n'ai pas l'intention de me justifier sur mes choix ni de juger celui des autres, je n'ai pas l'intention de faire gonfler mes stats en carton, je veux juste pousser un peu une gueulante sur la façon qu'ont certains de présenter les choses, une façon que je qualifierais de... légèrement orientée (et j'ai encore raté le jour du pavé dans la mare de la Mère Cane... décidément). Ca va être un très long post, je vous préviens.

En plus ça m'évite de faire un article sur la rentrée, vu que j'ai pas grand chose à en dire. Junior entame sa seconde année de détention scolarisation, il a retrouvé son copain A, sa maîcresse, son école, et il a couru dans sa classe sans se retourner. Il est rentré à la maison comme s'il n'y avait jamais eu de vacances, et quand on le lui a demandé, il a répondu qu'il ne savait toujours pas ce qu'il avait fait à l'école.

Bref, le lait disais-je.

Pour ceux qui débarqueraient (bienvenue), j'ai eu un p'tit deuzième il y a trois semaines (déjà)(seulement), et je l'allaite au sein. J'avais essayé avec Junior il y a quatre ans mais il avait un torticoli, ce qui compliquait considérablement la chose. Il ne buvait pas assez, ne grossissait pas assez, et moi je ne produisais pas assez, vu que ça fonctionne à l'offre et la demande (c'est Wall Street là-dedans). Je n'avais pas été bien conseillée pour arrêter, ça a failli tourner au cauchemard, bref, une première expérience franchement mal vécue qui n'a pas duré longtemps (un mois et demi).

Comme je suis têtue, j'avais envie de recommencer, histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression, j'allaite donc P'tit Frère au sein.

Comme je l'ai dit il y a quelque temps, je déteste le prosélytisme. Et en ce qui concerne l'allaitement, on peut dire qu'on est servi. Comme si le fait d'allaiter au sein était en voie de disparition et avait besoin d'être défendu envers et contre tout. C'est une pratique défendue avec tellement de hargne que c'est à se demander si certains ne touchent pas des dividendes à chaque tétée. Franchement, en quoi se sentent-ils concernés par ce qu'on donne à manger à nos gamins ? Trouvez-vous un hobby et fichez-nous la paix.

En règle générale, dans les maternités on nous laisse le choix, et on nous dit qu'on le respecte. Assez souvent c'est le cas, et on ne nous dit rien si on fait "le mauvais choix" (aka le bib', généralement on ne t'en veut pas d'allaiter ton gosse au sein) sauf quand on se heurte à des gens un peu idiots qui donnent le choix et font ensuite rien qu'à embêter ceux qui n'ont pas fait le même choix qu'eux. (pour ceux qui s'étonneraient de me voir préciser à chaque fois "allaitement au sein", je précise qu'à mon sens, dès lors qu'on donne du lait à son enfant, on l'allaite. Etymologiquement, allaiter signifie donner du lait à un enfant, et ce d'où qu'il sorte, ce lait). Bref.

Et encore une fois : quand on donne un choix à quelqu'un, on ne peut pas lui reprocher sa décision après. Sinon ça s'appelle tendre un piège, pas donner le choix.

Rebref.
 
Et glou et glou
 
Ce qui m'a fait bondir et donné envie d'écrire cet article, c'est ce que j'ai lu dans la brochure "la santé vient en mangeant" distribuée à la maternité, justement, que j'ai lue avec attention (je manquais un peu de magazines).

On y parle bien evidemment de l'allaitement, qu'il soit au sein ou au biberon. C'est sensé être une brochure d'information, c'est en fait une véritable campagne pro-nénés.

Dans la section allaitement au sein, on nous parle des "plus"(mais pas des moins)(donc dans un souci d'équilibre, je vais me faire l'avocat du diable)(après il y aura la section biberon, pas la peine de monter au créneau tout de suite).

Des plus pour l'enfant (je vous les recopie tel quels) : Votre lait est parfaitement adapté aux besoins et au développement de votre bébé et favorise sa bonne santé. il est supérieur aux "laits" (ce n'est pas moi qui mets des guillements) infantiles et au lait de vache. Bon là au moins le ton est donné. Si vous choisissez le bib, vous êtes une mauvaise mère puisque vous choisissez un "lait" (oui on ne veut même pas appeler ça du vrai lait, on met de gros guillements) de moins bonne qualité, honte à vous. On ne précise pas que votre lait contient tout ce que vous ingurgitez. Mais comme vous avez choisi d'allaiter au sein vous êtes une bonne mère, consciencieuse et tout, vous ne prenez pas n'importe quel cachet, pas même ces pilules pour mincir plus vite qui-ne-sont-pas-dangereuses-parce-c'est-des-plantes ou ces gélules pour avoir de beaux cheveux, vous ne fumez pas, ne vous droguez pas, ne mangez pas de choux, de choses épicées, de sauge ou de produits industriels pleins de cochoneries, et vous ne buvez pas de café, ni d'alcool, ni de coca. C'est évident.

Le lait maternel évolue constament selon les besoins de votre enfant pour s'adapter à sa croissance, au fil des semaines, et même durant la tétée. Bon là-dessus mes connaissances sont limitées, tout ce que j'ai pu constater c'est que ça fonctionne selon l'offre et la demande, et que si la demande s'accélère d'un coup (ça arrive s'il fait chaud par exemple, le bébé l'a soif) l'offre met environ 24h à compenser, et que quand le bébé réclame beaucoup, ça fait mal et que quand on a enfin assez de lait il fait moins chaud, le bébé réclame moins et que là encore ça fait mal.

Il réduit les risques d'infection (en particulier gastro-intestinales). Là encore, je ne suis pas médecin, donc je ne me prononcerai pas. Junior, lui, a fait une infection à 15 jours, mais elle n'était certes pas gastro-intestinale.

Il contribueRAIT à prévenir les allergies chez les enfants, en particulier ceux qui sont prédisposés au niveau familial. J'insiste sur le conditionnel. En fait on n'en est pas sûr, mais on vous le dit quand même, des fois que vous douteriez encore du (bon) choix à faire.

Il pourRAIT diminuer les risques de diabète et d'obésité, même si, aujourd'hui, il est difficile de savoir si c'est dû uniquement à l'allaitement. Il pourrait peut-être, mais en fait on sait pas trop. Et si ça se trouve, le lait maternel répare les ordinateurs à distance et retrouve l'être aimé...

Quand votre enfant sera grand, vous lui direz que vous l'avez allaité, cela fera partie de son histoire familiale. Ca veut dire que si on lui a filé un bib, on aura tellement honte qu'on ne lui dira pas ? Il faut que je lui dise aussi pour la purée de carotte-poireaux que je lui ai donné pour ses 7 mois ? C'est que je ne voudrais pas qu'il loupe des bouts de son histoire familiale...

Les "plus" (là encore ce n'est pas moi qui mets des guillements, ils sont dans la brochure) pour nous : Pour vous aussi l'allaitement est un vrai "plus", même si les débuts peuvent être parfois un petit peu difficiles.  Surtout ne vous découragez pas ! Les premiers jours, vous aurez l'impression que l'allaitement est très exigeant. Mais, très vite, les avantages l'emporteront sur les petits inconvénients de la mise en route. Bon il faut avouer que l'argument est honnête, même si on trouve que ce ne sont que de "petits inconvénients" : les débuts (et après aussi) c'est parfois très dur. D'abord on ne sait pas combien on donne, il faut peser l'enfant pour vérifier qu'il boit bien, si l'enfant ne se place pas bien ça peut faire très mal, provoquer des crevasses qui sont très douloureuses, et on vous donnera des conseils qui vont dans tous les sens. J'ai eu droit à une sage-femme à la maternité qui m'a dit le même jour, à 2h du matin qu'il ne fallait pas laisser l'enfant téter pendant trop longtemps, 20 minutes, 1/2 heure maxi, et quand elle est revenue vers 7h, elle m'a assuré que ça les rassurait de tétouiller et qu'il fallait les laisser aussi longtemps qu'ils le voulaient. On m'a également montré comment bien le placer, sauf que pour reproduire le geste qu'on m'a montré, il me faudrait un troisième bras. En gros, faut faire comme on peut mais surtout comme il faut, et il ne faut pas lâcher l'affaire, même si c'est horrible. Voilà le fond du message. Pour ma part, je dirais que si c'est horrible à vivre, c'est peut-être pas forcément un "plus".

L'allaitement favorise la réduction du volume de l'utérus à la suite de l'accouchement. C'est tout à fait vrai. Et c'est très douloureux.

Il aurait un effet protecteur contre certains cancers, comme celui du sein. Encore un conditionnel...

Les moments partagés ensemble à cette occasion vous laisseront des souvenirs inoubliables. Moments qu'on ne doit pas pouvoir partager avec un biberon, donc. Et puis honnêtement, le mien, quand il mange, soit il scotche sur mon t-shirt, soit il ferme les yeux, alors on ne partage pas grand chose, hormis du lait, donc... On a beaucoup plus de complicité quand je lui change sa couche, un moment que je peux partager avec son papa au moins !

Pas besoin de préparer de biberon en pleine nuit, rien à prévoir en cas de sortie ou de voyage... L'allaitement permet de répondre rapidement aux demandes de votre bébé. C'est vrai que c'est appréciable de ne pas avoir à descendre à la cuisine en pleine nuit. Sauf que vous ne pouvez pas dire à votre chéri "chuis trop fatiguée, c'est toi qui t'y colles". Non, c'est toujours à votre tour d'y aller. Quant à ne rien prévoir pour les sorties, c'est dans le cas où le déballage de sa poitrine en public ne pose pas de problème. Personnellement, ça me pose un problème. Je ne le fais déjà pas à la plage, c'est pas pour le faire au supermarché ou en pleine rue. Ou alors il faut trouver un endroit calme et caché, ce qui revient souvent à des toilettes publiques, qui ne sont ni très confortables ni très agréables. Bref, ça me demande de prévoir bien à l'avance la moindre sortie, de tirer mon lait (en plusieurs fois pour un seul biberon, je ne suis pas une vache laitière), de le congeler, de le décongeler au bon moment et de la bonne façon, bref, il me faut trois jours pour programmer une sortie de deux heures.

L'équilibre du budget en plus : allaiter votre bébé au sein est de loin la formule la plus économique : pas d'achat de "laits" infantiles, pas de biberons... C'est vrai, mais... il y a les coussinets pour seins, des petits cotons à disposer dans les soutien-gorge spéciaux pour l'allaitement (soutien-gorges qu'il faut acheter aussi)(et qui coûtent cher)(et qui sont moches) sous peine de dégorger dans son pull (oui c'est très glamour), il y a les crèmes pour soulager les gerçures, des coquilles pour protéger etc... et dans mon cas biberon et tire-lait. Mais bon là je frôle la mauvaise foi, parce que comparé au prix du lait en boite, c'est clair que ça n'a rien à voir.

Mais de toute façon, la décision d'allaiter puis de poursuivre l'allaitement appartient à chaque femme, à chaque couple, et tous les choix sont respectables. Ben voyons...

Voici la partie concernant le biberon :

Vous ne voulez pas (ou ne pouvez pas) allaiter votre bébé au sein, ou vous souhaitez cesser de l'allaiter plus tôt que ce qui est recommandé. Il faut alors lui donner un substitut du lait maternel, et non du lait de vache. les substituts de lait maternel, ou "laits" infantiles, sont étudiés pour permettre à votre enfant d'avoir une croissance harmonieuse et en bonne santé. Bon alors on nous dit que ces "laits" avec de gros guillemets seront bons pour la croissance et la santé des bébés, mais quand même, si on le nourrit au biberon, c'est avant tout parce qu'on ne veut pas, et qu'on ne veut pas faire ce qui est recommandé. Tss tss tss. On nous prend aussi pour des quiches, en précisant qu'il ne faut pas leur donner le même lait que nous. Et le café, on n'en met pas non plus dans le biberon alors ?

Qu'est-ce que les "laits" infantiles ? On désigne communément sous ce nom les préparations industrielles destinées spécifiquement aux jeunes enfants. leur appellation réglementaire est "préparation" et non "lait". En effet, même si la majorité de ces aliments sont fabriqués à partir de composants du lait de vache, certaines préparations sont réalisées à partir d'autres produits (par exemple du soja) Mais quelle que soit leur appellation, ce sont des aliments spécifiquement conçus pour un enfant né à terme et en bonne santé, de la naissance à l'âge de 3 ans. Leur composition et leur fabrication sont soumises à une règlementation précise et rigoureuse, qui garantit leurs qualités nutritionnelles et sanitaires. Selon les marques, vous trouverez ces laits en poudre à diluer ou encore en liquide prêts à l'emploi, mais leur intérêt nutritionnel est axactement le même. Là on n'est plus du tout dans le registre affectif. Fini les moments de complicité et les tendres souvenirs, on nous parle de produits industriels et d'appellation réglementaire, de qualité sanitaire. On ne parle plus des "plus" pour qui que ce soit, on lit l'étiquette de la boite.

Les "laits 1er âge" : Appelés aussi "laits pour nourrissons", ils sont destinés à remplacer le lait maternel (et leur composition en est assez proche) pendant toute la période où votre enfant n'a qu'un seul aliment : le lait. Ils couvrent bien tous les besoins nutritionnels de votre bébé. Ils n'ont pas cependant toutes les qualités du lait maternel qui les protège en particulier contre les infections. Mais tout comme le lait maternel, ils peuvent être le seul aliment de votre bébé jusqu'à 6 mois et au-delà, jusqu'à ce qu'il reçoive un repas complet sans lait. Et allez, on en remet une petite couche : c'est bien, mais c'est quand même moins bien. Mais vous faîtes comme vous voulez hein, d'ailleurs est-ce qu'on vous a dit que le lait maternel protège des infections ? 

Votre bébé régurgite ? il est constipé ? Il existe des préparations 1er ou 2ème âge aux propriétés particulières. Mais ne les utilisez pas sans avoir consulté votre médecin. Certaines préparations, ayant une teneur différente en lactose, ou contenant des germes probiotiques (comme le bifidus) ou contenant des substances prébiotiques, sont destinées à améliorer la digestion, à agir dans un sens bénéfique sur la flore intestinale et à faciliter le transit intestinal. Mais ces effets ne sont pas véritablement confirmés aujourd'hui. Deux "laits", vendus en pharmacie, se distinguent : Les "laits" AR (anti-régurgitation) : ce sont des "laits" qui ont été épaissis. Comme leur nom l'indique, ils sont conçus pour freiner les régurgitations (rejets de petite quantité de lait après les repas) de votre bébé.
Les laits HA (hypoallergéniques) ; ces "laits" peuvent contribuer à réduire les risques d'allergie. Ils sont fabriqués à partir de protéines de lait de vache (mais pas seulement) divisées en "petits morceaux" pour qu'elles soient mieux supportées par les enfants. ils sont conseillés pour les enfants ayant un terrain allergique (un des deux parents ou des frères et soeurs allergiques) et ne doivent pas être utilisés chez un enfant qui a une allergie avérée, identifiée par le médecin. Il faut savoir que l'allaitement maternel reste la meilleure façon de diminuer le risque d'allergies chez votre bébé. Donc si votre enfant régurgite, est allergique ou a un problème avec votre lait, vous pouvez utiliser des laits conçus pour qui aideront à régler le problème s'il n'est pas trop grave. Mais bon franchement, si vous voulez être une mère digne de ce nom, entêtez-vous et n'essayez pas de vous faciliter bêtement la vie.
 
On pourra me taxer de mauvaise foi et de défendre le biberon contre l'allaitement. Ca ne sera que justice, parce que cette brochure fait exactement l'inverse. Et moi j'aime pas quand on n'expose pas les choses honnêtement et qu'on cherche à influencer les gens.
 
Quitte à radoter (chuis vieille j'ai le droit) : si on laisse le choix, on le laisse vraiment. On ne critique pas le choix fait et on ne cherche pas à pousser les gens dans un sens ou dans l'autre. Si une femme ne donne pas le sein à son enfant pour une raison ou une autre, ça ne changera pas la face du monde, et je crois que ça ne regarde personne d'autre que cette femme, son compagnon et son enfant.
 
Et même si ça vous défrise que quelqu'un ne fasse pas comme vous, mélez-vous de vos choux et les chèvres seront bien nourries (ou quelque chose comme ça).
 
E.