2011/07/08

Les 4 objets qui ont changé ma vie

[ceci est un article évolutif : pour le moment je ne trouve que 4 objets, mais faire un top 4 c'est naze, alors si j'en trouve d'autres, je les ajouterai à la suite, voyez ?]

Dans la vie, il y a plein de situations où c'est pas pratique, mais on fait avec parce que c'est comme ça et puis c'est tout. Et puis arrive THE truc qui change tout (ou presque). Des fois (la plupart du temps en fait), c'est un de ces objets anodins qu'on croise tout le temps, qu'on avait chez soi mais qu'on n'avait jamais utilisé... Mesdames et messieurs, les 4 objets qui ont changé ma vie :

(dans le désordre, je vais pas non plus les classer hein)

Le découpe-trognon

J'ignore si c'est comma ça que ça s'appelle, moi j'appelle ça comme ça

Avant : pour manger une pomme il fallait : un couteau, une assiette, une serviette, une demi-heure. Il fallait la couper en quatre, puis enlever les pépins (soit les trois quarts de chaque quart, ce qui nous fait... euh...) et puis le temps de finir la moitié de sa pomme, l'autre moitié était toute marron, on avait les mains toutes poisseuses et on finissait par se dire que finalement on n'avait pas si faim que ça. Et puis on n'achètait plus de pommes.

L'arrivée de l'objet : dans mon supermarché, une animatrice des pommes Antarès me donne un découpe-trognon pour l'achat d'un sac de pommes. Je suis achetable à peu de frais : je prend le sac de pommes.

Après : pour manger une pomme il me faut : le découpe-trognon. Plus besoin d'assiette, les mains sont propres, et le trognon part directement dans la poubelle. Il me reste l'intégralité de ma pomme, dont seul le milieu s'oxyde si je ne mange pas assez vite. En 5 minutes, la pomme est avalée sans quitter Hellocoton des yeux.

La poche bleue

Pareil qu'au-dessus, pour moi, c'est ma poche bleue.

Avant : il n'y a pas si longtemps de ça, je me suis fait mal au dos (voir ici). Quand j'avais très mal, je gobais un cachet et j'avais juste un tout petit peu moins mal. Je me trainais devant le pc en me massant la cuisse façon Dr House (si nan mais la cruralgie, ça descend dans la cuisse, c'est pas juste pour faire genre), je devenais assez désagréable, en fait, je me Housisais à mort.

L'arrivée de l'objet : une pub me montre des gens qui ont mal au dos comme moi, et qui atteignent l'extase avec un patch chauffant. Comme j'ai déjà remarqué l'effet du chaud sous la douche (la note d'eau de ce mois-ci va exploser), je cours (ouais enfin, courir...) je me dirige vers ma pharmacie pour acheter les-dits patchs. La dame me dit que c'est cher, non remboursé (quewa ? y'a des trucs qui ne sont pas remboursés ?), et que ça ne s'utilise qu'une seule fois. Y'a peu de patchs dans la boite et elle coûte un bras. Mouais. Elle me tend alors THE poche bleue, qui peut faire du chaud et qui peut faire du froid (selon qu'on la place au micro-onde ou au frigo) et avec un chéri footballeur américain et un p'tit loup qui n'a pas encore bien intégré les concepts physiques tels que "si je lève les deux pieds en même temps je tombe" je me dis qu'elle va servir, cette poche ! je l'achète donc.

Après : Oooh les matins sont durs ! il faut se lever, aller chercher la poche, la mettre une minute au micro-onde, c'est long... Pis après, je me cale devant le pc avec deux coussins, les jambes à plus de 90° surtout, c'est le kiné qui me l'a dit (pas la température hein, l'angle) et... aaaaaaah ma poche se glisse dans mon dos, au début ça chauffe tellement qu'on se dit qu'on va prendre deux-trois cloques au passage, mais on s'en fout, ça fait teeeellement de bien... maintenant, si je veux ressembler à Dr House, je préfère me mettre au piano.


Le sèche-linge

Oui je sais que j'aurais pu le vider...


Avant : quand je faisais une machine, je devais bloquer une partie de la salle à manger/salle de bain/chambre le temps de faire sécher tout ça. mes serviettes de toilette tenaient toutes seules debout si je les laissais trop longtemps et étaient toutes rêches. Si je me salissais le matin, je ne pouvais pas me rhabiller pareil le soir. Les poils du chiens passaient à la machine, puis séchaient sur le séchoir, et retournaient dans la penderie toujours collé à mes pulls noirs.

L'arrivée de l'objet : A la naissance de Junior, quand, vu le nombre de machines que je faisais, il est devenu évident que le séchoir en permanence dans le salon ça allait pas le faire.

Après : en deux heures et demi mon linge est propre et sec, prêt à être rangé pour la grande majorité (beaucoup moins de repassage). Mes serviettes de toilette ont retrouvé leur douceur et leur souplesse, mes pulls noirs sont débarrassés de leurs poils (blancs) de chien (jusqu'au prochain calin canin), bref c'est le bonheur total. Et pour les antis qui disent que ça abime les vêtements parce qu'on retrouve des tonnes de peluches à chaque séchage, je répondrais que certes, je ramasse des tonnes de peluches (j'ai même installé une mini poubelle sur le séchoir exprès pour ça) mais vu que ça fait trois ans que je m'en sert quasi quotidiennement, je crois que si ça enlevait une couche de vêtement à chaque fois, mes pulls noirs, on verrait à travers...

Ma machine à coudre

Ma titine...

Avant : comme j'étais une stakhanoviste acharnée, j'étais capable de coudre en une journée du biais sur un plaid de canapé (soit une dizaine de mètres) A LA MAIN. Chanel m'aurait engagé sur le champ (à moins que maintenant ça ne soit plus cousu main, j'ai pas regardé lé film jusqu'au bout en fait...).

L'arrivée de l'objet : j'ai envie de me faire des vêtements, des sacs, n'importe quoi, mais à la main, c'est long et fastidieux alors qu'avec une machine, même si je ne sais pas m'en servir, ça serait tellement magique !! oh dis oui mon chéri ! dis oui, dis oui, dis oui, dis oui, dis oui, dis oui ! Ca sera mon cadeau de noël, de mon anniversaire et de mon noël d'après, promis ! (mon oeil..)

Après : Ca c'était il y a longtemps, on n'était même pas mariés... maintenant, je sais m'en servir, j'ai appris avec des bouquins et surtout sur le tas, en faisant plein d'erreurs, des robes importables et des trucs pas très bien faits, pour finir petit à petit par me faire une veste indienne niveau 3 (ça veut dire que c'est très dur à faire) pour un mariage. Tout le monde m'a félicitée (et toc). Depuis, j'ai monté ma boite (de broderie, certes, mais je coud quand même les supports), je bosse avec presque tous les jours et elle règne sur mon atelier telle une reine sur son royaume. Je lui parle, je l'encourage, je l'insulte quand elle s’emmêle les pinceaux, elle est vieille mais je la connais sur le bout des doigts, au bruit je sais quand c'est dur pour elle, ou quand tout va bien et que je peux accélérer la cadence... Elle est devenu un prolongement de mes bras et de mon pied droit (pour la pédale) et je l'aimeu. Là, elle est dans ma salle à manger parce que mon atelier est encombré de planches pour faire une jardinière... la pauvre.

E.

La suite bientôt !

Là, vous m'excuserez, les prochaines semaines seront consacrées à la refonte de mon site et à des vacances bien méritées (mais si mais si) donc on se reverra au mois d'août !