2012/03/28

La journée de la quiche

Je n'ai pas la prétention d'avoir un blog cullinaire (qui a dit "on s'en serait douté" ?). Je ne sais pas faire de belles photos avec l'assiette qu'il faut et la feuille de salade en coin, je photographie juste mon assiette sur ma table, avec ma (si beeeeeelle) toile cirée et un éclairage que je qualifierais d'hyperboliquement n'imp'.

Je ne sais pas non plus cuisiner les shakayablablas (plat traditionnel gréco-japonais) au confit de sésame frit de l'Himalaya et son coulis de fraises des mers au pruneau. De toute façon je suis allergique aux fraises.

En plus, je suis presque incapable de suivre une recette. Enfin entendons-nous bien, je SAIS suivre une recette, c'est juste que ça m'ennuie profondément de savoir à l'avance ce que je vais obtenir (et la majorité du temps, je n'ai pas tous les ingrédients, ou tous les ustensiles nécessaires)(ou alors je ne lis pas la recette avant de m'y mettre, et je me retrouve à devoir improviser par manque de temps).

Alors ça ne fait pas très sérieux, c'est sûr, mais en même temps, comme je l'ai dit : je n'ai pas la prétention d'être un blog cullinaire, alors je peux bien être une quiche en cuisine et me vanter de mes réalisations par dessus le marché. D'autant que mes bêtises sont assez souvent couronnées de succès. (si si)

Tout ça pour en venir au menu de ce mercredi, que j'avais intitulé hier "du nord au sud", dû aux intitulés de mes plats, de la fougasse et des fricatelles de l'Ubaye (confondant fricaTelles avec fricaDelles (mais avouez quand même que c'est retors)). En plus, je ne sais pas où c'est, moi, l'Ubaye (contrairement à Chéri, qui est décidément énervant à tout le temps tout savoir) mais je trouvais que ça ressemblait à abbaye, et qui dit abbaye, dit bière, donc dit nord, bref ça collait tout plein avec les fricadelles.

Bon.

Ma fugace fougasse (c'est l'intitulé de la recette), me vient d'un bouquin nommé "Cocktail party", offert à l'occasion d'un jour de l'an où on était sensé s'offrir des cadeaux nuls tous mis en vrac dans un sac et tirés au sort. (Nous on avait apporté une bombe de mousse à raser et un morceau d'ardoise à l'effigie de Johnny Hallyday. En fait on a reçu des cadeaux pas nuls du tout parce que nos amis avaient décidé de changer les règles sans nous prévenir, marre qu'ils en avaient de recevoir des trucs improbables tous les ans)(c'est malin). C'est un bouquin écrit par des anglaises avec plein de recettes de petits fours tous plus improbables les uns que les autres (bah oui, c'est anglais). Ma fougasse, donc, n'est pas une fougasse, puisque c'est en fait de la focaccia. Quesséssé ? C'est un "pain plat au levain et à l'huile d'olive venu d'italie" me dit mon livre.

Bon j'avais du pain aux céréales fait maison, et vu que je n'avais pas l'intention de faire 48 petits fours, mais deux tartines, je me suis dit que ça ferait bien l'affaire.

Fugace Fougasse



Confit d'oignon
2 càs d'huile d'olive
6 oignons finement hachés
1 càc de sel
1 pincée de poivre blanc
65ml de jus d'orange
2 càs de jus de citron
2 càs de vinaigre de framboise
20ml de jus de citron vert
1 gro,se càs de zeste de citron
2 càc d'estragon

Faire chauffer l'huile d'olive à feu moyen dans une grande poêle, ajouter les oignons, saler, poivrer, faire revenir 15 minutes. Mélanger tous les liquides et l'estragon et le verser sur les oignons. Laisser mijoter 12 à 15 minutes.

Si cette étape vous gonfle autant que moi : prenez du confit d'oignon tout prêt et envoyez ballader la recette.

Pour la crème de fromage :
(les quantités sont pour deux tartines)
1 mini fromage de chèvre frais
1 càs de fromage blanc
sel, poivre
origan

Mélanger finement le fromage de chèvre et le fromage blanc, assaisonner.

Le montage :
J'ai fait griller mes deux tartines de pain, sur lesquelles j'ai déposé une couche de crème de fromage et un peu de confit d'oignon. J'ai ensuite déposé une asperge sur le dessus, servi avec des tomates à l'huile d'olive et au basilic.

Variante pour Junior qui n'aime ni le fromage, ni l'oignon, ni l'asperge, ni l'huile d'olive, ni le basilic : rien que des tomates. Sans sauce. Vive la diversité.

Verdict : Oh my god que c'est... mais enfin je veux dire c'est carrément... le mélange de fromage de chèvre adouci et de confit d'oignon sucré avec le goût de l'asperge, c'est juste... WAOUW ! Evidemment, Chéri d'amour qui n'aime pas trop le sucré salé a fait la tête, mais moi je me suis ré-ga-lée.

Passons au plat.

Hum..

Donc, fricaTelles, pas Delles, de l'Ubaye, qui se trouve en fait dans les Alpes, et pas du tout dans le nord, hein, voilà, c'est un genre de gratin de pâtes frit dans la graisse de lardon.

Ouais, ça fait moyen envie dit comme ça mais cette recette m'a vexée, j'ai le droit de ne pas la mettre en valeur. Non seulement pour l'histoire de la lettre et de l'Ubaye, mais parce qu'en plus j'ai lu macaroni sur ma recette et que j'ai écris cannelloni sur ma liste de courses.

Oui, je crois qu'on peut le dire, je suis une quiche. (une quiche susceptible en plus)

La recette me vient encore une fois d'une page de magazine découpée par ma Tante Denise, qui provient du magazine "Modes de Paris" (la page, pas Tante Denise) de janvier 1984 (ça nous rajeunit pas).

FricaTelles de l'Ubaye (groumpf)



(pour 4 personnes)
250g de MACARONIS (gnagnagna)
6 oeufs
3 verres de lait
une barquette de lardon
sel, poivre

Faire cuire les pâtes. Les verser dans un plat à cake préalablement beurré. Battre les oeufs en omelette avec le lait, saler et poivrer et verser ce mélange sur les pâtes. Faire cuire au four à 180°C un quart d'heure-20 minutes. Laisser complètement refroidir.

Dans une poêle, faire cuire les lardons et réserver. Faire revenir les tranches de fricatelle dans le gras des lardons quelques minutes pour les faire colorer. Servir aussitôt avec les lardons.

Verdict : C'est pas tout à fait un plat de régime. Mais alors pas tout à fait. Et il m'en reste encore plus de la moitié... au secours ! Un bon point : Junior en a mangé de plus ou moins bon coeur (enfin surtout les lardons). Sinon ça ne reste quand même qu'un gratin de pâtes quoi (et sans fromage en plus).

Un plat sur deux de réussi, c'est pas si mal !

Menu de la semaine prochaine : en entrée une salade romaine aux trois saveurs suivi d'un jarret de veau aux endives. Promis, je prévoirai quelques neurones en plus pour les faire.

Tout du moins, j'essaierai...

E.

2012/03/27

Bulles de savon

Voilà une petite semaine sympa qui vient de se passer, malgré le rhume, malgré le fait que c'est toujours quand on range les affaires d'hiver pour sortir les bermudas qu'il se remet à faire froid (oui j'habite Cherbourg et je sors les bermudas en mars, je suis une optimiste indécrotable)

Samedi dernier Junior est retourné à son entraînement de hockey, ça faisait un bail qu'il n'avait pas pu y aller, entre mes hospitalisations et des vacances de 3 semaines chez papy-mamy (une semaine de séchage de cours, avec visite de la ferme avec sa cousine, nourrissage de petits poussins et d'agneaux tout frais et grimpage sur le tracteur rouge)(heureux enfant)(oui je fais sécher les cours à mon fils, mais j'avais un mot du docteur). La reprise du patin a été dure, lui qui aime briller en tout (qui a dit "comme sa mère" ?) avait du mal à retourner dans le bain... Mais il était heureux de retrouver les autres, c'est l'essentiel. Et samedi prochain, les parents de son petit copain ont organisé une journée chez eux pour les deux compères... Je te dis pas dans quel état d'excitation sera Junior en rentrant le soir ! (et nous pendant ce temps-là, on se fera un p'tit resto et un ciné, si on trouve un film et un horaire de séance digne de ce nom... c'est pas gagné)

Dimanche on est allés à la fête foraine. Un tour de manège, une pêche aux canards (qui coûte de plus en plus cher, plus cher que les tours de chenille ! et faut voir la camelotte qu'on récupère...) et un Junior heureux comme tout. Le temps est redevenu très froid, comme de bien entendu (j'avais fait mon tri des affaires d'hiver le matin même).

J'ai aussi trouvé le tissu pour ma robe. Un tissu qui ne brille pas tellement par son côté printanier (peut-être les fleurs ?) mais que j'aime beaucoup, à la différence de tout les autres tissus que j'ai pu voir. Un sourire quand Junior me dit dans le magasin : "tu vas te déguiser en quoi ?". Ben oui, pour lui, le tissu, c'est fait pour faire des déguisements... (what else ?)

Un ruban écru, assorti aux chaussure et au gilet,
et quiqui qui sera la plus jolie ?

J'ai aussi réouvert mes boutiques, la broderie, les fleurs, avec de gentils mots de félicitation et l'assurance que mes clients n'étaient pas partis bien loin et qu'ils guettaient mon retour. Ca fait vraiment chaud au coeur. On repart en douceur, et c'est très bien comme ça.

Une recette du mercredi totalement loupée. L'entrée ressemblait à s'y méprendre à celle de la semaine d'avant (on remplace le bacon par du saumon fumé et hop, même entrée), ce dont je ne m'étais même pas aperçue avant de la faire... Et quant au plat, le canard aux olives, eh bien j'ai totalement loupé la sauce, ce qui a donné des morceaux de canard (fondants comme si c'était du foie, la cuisson en cocotte j'imagine) avec quelques olives à côté, bref, rien de bien intéressant. On zappe. Le menu de demain, que j'ai intitulé "du nord au sud", se compose en entrée d'une "fugasse fougasse", suivie de "fricatelles de l'Ubaye". Un menu hyper équilibré, puisqu'il s'agit de manger du pain en entrée, et des pâtes en plat. Enfin, c'est le hasard du tirage comme on dit (et puis il y a aussi des asperges (encore et toujours des asperges décidément) et un brin de salade...)(non bon ok ça compense pas). Allez on fera mieux le soir.

Voilà, un petit aperçu de ma semaine, juste heureuse du retour du soleil et de pouvoir à nouveau faire des bulles de savon avec Junior...

E.

2012/03/23

Et puis la neige elle est trop molle

Hier, j'étais contente, j'avais plein de nouveaux jouets. Comme j'ai 4 ans et demi, je me suis jetée dessus pour les essayer tout de suite maintenant.


J'ai donc fait fondre du chocolat délicatement au bain marie au micro-onde, avec du lait, comme ça, ça fait du chocolat au lait. Non ? ah ben non, ça fait une espèce de ganache qui ne durcit pas. Du coup, mes jolis petits moulmous sont couverts d'une pâte chocolatée qui ne se décolle pas et que je vais devoir racler à la petite cuillère et nettoyer, sachant que c'est un joli moulou avec plein de trous-trous. Vas-y moque-toi. Oui je sais, y'avait le mode d'emploi sur le blog, mais j'ai 4 ans et demi, je sais pas lire.

Je me suis aussi attaquée au plâtre. Sur la boite, il est écrit "0.75l d'eau pour 1 kg de plâtre".
Ouais.
Bon.
Il m'en faut environ 3 ou 4 cuillères à soupe.
Bon eh bien c'est facile, je vais faire la conversion, c'est à dire : je met de l'eau au pif avec mon plâtre jusqu'à obtenir une consistance qui me convienne. Oui voilà, c'est bien ça comme idée. Je coule mon plâtre dans le moulmou, et le laisse une heure le temps que ça prenne.

Le soir venu, déconfite de mes chocolats tout pourris, je regarde mon plâtre. Je le tâte, et y laisse une grosse empreinte de doigts. Bon, il n'est pas encore pris. Je le laisse donc près du radiateur toute la nuit, pour qu'il sèche bien.


Le lendemain matin, il n'est toujours pas pris. Bon. Ok. Ca se voit pas, mais là je suis en train de me taper la tête contre un mur (virtuellement s'entend, je tiens à mes murs). En plus le moule à plâtre s'est cassé au démoulage (un petit piton permettait de faire un trou dans la forme pour y glisser un bâton sur lequel accrocher mes panneaux. Oui mais maintenant que le piton est resté dans le modèle en plâtre, les prochains n'auront pas de trou, et donc ils ne serviront à rien du tout...)

Pas glop la journée d'hier.

E.

2012/03/22

Moulmous !

Aujourd'hui, en rentrant de l'école avec un Junior tout sautillant, j'ai eu le bonheur de découvrir dans ma boite aux lettre deux petits paquets rien que pour moi : des moulmous !

Non, ce ne sont pas des pâtisseries marocaines, ce sont juste des moules en silicones, mais je préfère appeler ça moule mou, ça me fait rigoler (bonjour, j'ai 4 ans et demi et je ris à "prout" et à "moulmou")(et à "falafel" aussi, mais ça c'est une autre histoire).

C'est pas un rouleau de papier toilette, c'est un moulmou !

Brrrref. Celui de gauche, vous l'aurez aisément deviné, me servira à faire de bons chocolats pour Pâques (et pour nous aussi). J'ai trouvé l'idée sur le blog de Un plus important, et ni une ni deux, j'en ai commandé moi aussi chez moulesensilicone.com.

Livraison rapide, en plus, j'adore !

Celui de droite, vous aurez plus de mal à trouver ce que c'est. Et c'est tant mieux, parce que je ne vous le dirai pas, vu que c'est pour nos 10ans de mariage et que nombre de mes invités lisent mon blog, et que comme je suis très narcissique, je veux qu'on pousse des oooh et des aaaah plein d'admiration (feinte ou pas, peu m'importe) et non pas qu'on me dise "ah ouais c'est les fameux -biiip- qu'on a vu sur ton blog". Non. Moi je veux du oooh et du aaah.

C'est donc un autre moulmou qui me vient cette fois du site arts et sculpture. Je n'y coulerai pas de chocolat, mais du plâtre, afin de faire de charmants petits porte-panneaux pour présenter les plats qui seront sur mon buffet (plats que je n'ai pas encore choisis d'ailleurs, il faudrait que je m'y mette), et que je peindrai ensuite pour les rendre encore plus fabuleux (il faut une heure pour en faire un, et sans doute une autre heure pour le peindre, alors vous aurez intérêt à vous extasier dessus, vu ?)(meuh non chuis pas tyrannique)(meuh non)(là, pleure pas).

Mon prochain projet : me faire une robe de grossesse pour un anniversaire ce printemps (je n'avais pas été invitée à une fête quelconque lors de ma première grossesse, et j'ai regretté de ne pas avoir à me mettre une jolie robe avec mon gros bedon. Eh bien ce sera fait cette fois-ci ! (et ça tombe bien, parce que ça sera la dernière, on ne m'y reprendra plus à me reproduire !)

J'ai acheté ce patron Burda :


Je ferai le modèle A, celui sans les manches, mais je ne sais pas encore dans quel tissu. Enfin un coton un peu printanier je pense, quelque chose qui se tient mais qui reste léger. Je n'ai rien trouvé de folichon sur internet, j'irai voir chez ma copine du tissu demain... Dur dur de trouver son bonheur quand on habite au bout du monde et que le seul magasin de tissu à 100 km à la ronde n'est quand même pas très grand (on s'y fait des copines, certes, mais bon...). Je n'arrive pas à me décider si je prend avec ou sans motifs. J'ai peur que les motifs me fassent paraître plus grosse, mais d'un autre côté, une robe de grossesse, c'est un peu pour afficher ses rondeurs, non ? (enfin surtout celles de devant)...

J'ai regardé un peu la mode d'en ce moment (pléonasme), pas que je cherche à la suivre, en général je la fuis plutôt, mais juste pour trouver des inspirations. Hum eh bien entre le retour du motif aztèque des clic-clac de quand j'étais jeune (arf), et le mélange pois-rayures-fluo-carreaux où on fout tout et n'importe quoi avec tout et n'importe quoi (ça passe à peu près quand on est top modèle, ça passe beaucoup moins en robe de grossesse à mon avis) j'avoue que je reste circonspecte. Pour le moment, j'en suis à fleurs ou pois, ce qui reste tout de même une question vachement osée pour mon niveau de moditude.

Aaaah j'hésite... C'est pas un peu too much pour un buffet campagnard ?
Je vous dirai ça quand j'aurai trouvé. Je prend toute suggestion (non pardon : je supplie toute suggestion !)

E.

2012/03/19

Atchaaa !

Aujourd'hui j'ai dézidé que bon Géri et Judior d'iraient blus jabais dehors. Z'est bas de la dyradie, z'est jusde que j'en ai barre d'addraber les viruz de leurs gollègues et audres bedits cabarades.

Bon z'est zûr, z'est bas de leur faude, et bien zouvent, ils sont balades avant boi. Ze qui fait gue je dois b'oggubber d'eux guand ils zont balades, et gu'abrès, z'est boi gui dombe balade et là blus berzodde de z'oggube de boi...

Eh ben boi j'en ai barre. Adchaaa sdirf...



Diens, voilà de guoi gongurrenzer la vidéo bourride de Berdadedde !

A blus dard les abis !

E.

2012/03/15

Les recettes du mercredi

Oui je sais on est jeudi...

Alors le Menu d'hier était (prendre une voix de majordome pincé) :
Pouaaavrons à la forestièèèère en entrée, et Filets mignons à la fourme d'Aaaaambeeert pour le plat. Toujours pas de dessert, vu que Chéri d'Amour repart travailler après et qu'il ne faudrait pas qu'il ronfle à son boulot tous les mercredi après-midi keu même.

Les gâteaux, je les fais le samedi en fait. Ou le dimanche. Ou quand ça me prend. Ou pas.

Bref, voici les recettes :

Poivrons à la forestière (à ma façon)

Oui je précise "à ma façon" parce que je n'ai pas DU TOUT suivi la recette. Bon c'est ma faute, je ne l'avais pas lue avant de m'y mettre, et c'est quand j'ai vu 1h30 de cuisson alors qu'il était midi moins vingt que j'ai décidé de faire différemment. En fait je pensais que c'était une entrée froide, alors que pas du tout. Du coup, j'en ai fait une entrée froide (faut pas me contrarier, chuis enceinte). La recette m'a été envoyée par ma tante Denise (qui est en fait la tante de ma mère, on pourrait presque dire ma grand-mère) qui l'a découpée dans je ne sais quel magazine qui doit dater d'avant ma naissance.

Oui bon ok, je ne suis pas une pro de la photo de cuisine... 

Ingrédients :
un poivron rouge par personne (ou la moitié d'un s'ils sont gros)
une escalope de poulet jaune
du riz blanc
une poignée de mélange de champignons des bois surgelés
du persil
sel, poivre
sauce salade nature

Variante pour Junior qui n'aime pas la vinaigrette : riz, poulet, un reste de surimi et quelques lamelles de poivron rouge en salade dans son assiette (sans sauce, evidemment)
Variante pour Chéri qui n'aime pas les poivrons : présentation dans une tomate (j'ai presque regretté tellement elle avait bon goût)

Faire cuire le riz avec un cube de bouillon de volaille. Dans une poêle beurrée, faire cuire l'escalope de poulet coupée en petits dés et réserver sur une assiette le temps que ça refroidisse. Après cuisson du riz, y ajouter une noisette de beurre et le laisser refroidir. Couper les poivrons en deux et les vider de leurs pépins. Dans un pot, mélanger le riz, les cubes de poulet et les champignons décongelés. Y couper quelques feuilles de persil, saler, poivrer et assaisonner avec la sauce salade (oui pardon je suis une inconditionnelle de la sauce salade tout prête). Remplir les poivrons avec ce mélange.

Verdict : c'était tout simple, très bon, même si les champignons n'ont pas apporté beaucoup de goût, j'étais un peu déçue de ce côté-là. Le poivron était un peu gros à manger aussi. Il me reste du mélange, la prochaine fois je le fais avec ces si bonnes tomates et je me régalerai davantage !

Filets mignons à la fourme d'Ambert

Variante pour Junior qui n'aime ni le fromage ni les sauce : rien du tout. Sa salade était bien assez copieuse pour faire office de repas. La recette me vient d'un genre d'abonnement Hachette que mes parents avaient pris pour moi quand j'étais jeune : tous les mois je recevais des fiches à ranger dans des classeurs. Ca s'appellait "Saveurs d'hier et d'aujourd'hui". L'abonnement a duré un certain temps, j'ai accumulé pas mal de fiches, aujourd'hui je m'en sers souvent, j'ai trois classeurs, et elles sont plutôt bien faites et variées. J'ai un peu adapté la recette parce que n'avais pas de vin blanc.



Ingrédients :
4 morceaux de filet mignon de porc d'environ 70g chacun
150g de fourme d'Ambert
20cl de crème fraîche (qui remplace la sauce beurre-vin blanc)
quelques lanières d'oignon
sel, poivre

Couper la fourme d'Ambert en petits cubes. Dans une poêle beurrée, faire revenir les filets mignons salés et poivrés à feu vif sur toutes les faces. Réserver. Déglacer la poêle avec la crème fraîche et y remettre les filets mignons avec la fourme d'Ambert et l'oignon à feu doux. Couvrir. Retourner souvent les filets mignons. Je n'ai pas pensé à regarder le temps de cuisson, ça doit tourner autour du quart d'heure, mais il faut que ça mijote doucement pour que la crème n'attache pas, et il faut remuer souvent.

Verdict : une recette là encore simplifiée par rapport à l'originale, mais qui a beaucoup plu. D'ailleurs il me reste autant de fourme et autant de filets mignons, on va pouvoir recommencer !

Au menu de la semaine prochaine (un menu très prout-prout) : salade de saumon aux petites asperges, suivi d'un canard aux olives et pommes duchesses. Mâdââââme. Il faut préciser que ces menus sont tirés au sort parmi toutes les recettes que j'ai chez moi (grâce à un petit logiciel rigolo qui tire des noms d'un chapeau)(et puis comme ça, ça me fait la surprise !) 

E.

2012/03/14

Chacun fait fait fait, c'qui lui plait plait plait

J'ai toujours détesté le prosélytisme. Dans tous les domaines, qu'il soit religieux, politique ou autre, j'ai toujours eu horreur qu'on me dise ce que je dois penser, pour qui je dois voter, ou si je dois ou non dormir avec mon enfant. Au nom de quoi dois-je croire ceux qui me disent qui sont les gentils et qui sont les méchants ? ceux qui ont raison et ceux qui ont tord ? Je ne suis pas manichéenne, et je hais les diabolisations, à tel point que je me fais souvent l'avocat du diable, même quand le sujet me touche peu, juste pour rétablir un semblant de gris dans chaque camp. Personne n'a jamais totalement tord ou totalement raison, et ceux qui l'affirment me hérissent le poil.



Alors généralement c'est sur un blog que ça se passe, j'en lis beaucoup, je croise peu de monde à mon bureau (qui se trouve dans ma maison et où mes collègues s'appellent chien, chéri et Junior). Qu'on me dise que le cododo (c'est un exemple parmi tant d'autre) c'est la révolution et que toute autre forme de façon de faire est une aberration et que ceux qui font autrement vont gravement traumatiser leurs enfants et j'y vais de mon petit commentaire pour expliquer que ben non, moi je ne trouve pas. Je suis très rarement virulente dans mon premier commentaire, j'essaie d'expliquer mon propre cas, calmement, en ne généralisant pas et en ne diabiolisant personne. Juste je dis que moi je ne suis pas forcément d'accord.

A partir de là, il y a trois réactions. Soit mon commentaire est ignoré, pas publié ou noyé dans une masse qui dit à quel point ils sont tous d'accord avec le post, et ça en reste là. Soit la personne du blog est intelligente et me répond gentiment que chacun a le droit d'avoir son avis. Soit c'est pas le cas et on entre dans du prosélytisme. Parfois même tout le monde s'y met.

Le but du jeu devient donc de démonter mes arguments et de me faire passer pour un monstre/une débile/une réac/une fachiste/tout ça à la fois. Généralement ça monte vite dans les aigus. Généralement (oui pas tout le temps, j'ai mes faiblesses et mes mauvais jours moi aussi) je répond calmement que je ne parle que de mon cas et que j'ai le droit de ne pas être d'accord. Bon ok, j'ai souvent du mal à ne pas démonter aussi les arguments les plus idiots qu'on m'oppose, mais j'essaie dans la mesure du possible de rester calme, polie, et sutout de préciser que je ne fais que parler de mon cas et qu'en aucun cas je n'érige ma façon de penser en dogme.

Généralement ça ne marche pas.

Généralement on finit par m'insulter et je passe plusieurs jours malheureuse parce que je ne comprend pas pourquoi les gens sont si méchants (oui je suis une jeune fille sensible).

Je comprend le besoin des gens de trouver d'autres gens qui pensent comme eux, mais pourquoi faudrait-il "retourner" les autres ? pourquoi faut-il toujours forcer ceux qui ne sont pas d'accord et essayer de leur faire rentrer de force dans le crane ce qu'on prend pour la vérité pure ? (vu qu'on pense avoir raison, alors tout les autres ont tord ?) Suis-je d'une naïveté si crasse pour penser que chacun peut avoir son avis et l'exprimer librement sans se faire démonter et insulter en retour ?

Et si tout le monde pouvait se donner la main...

Des fois l'humanité me déçoit.

E.

2012/03/11

test test 1..2..

J'ai testé deux nouvelles choses hier : un gâteau et les courses sur internet.

Bon la recette pour commencer :

Brownie au beurre de cacahuète

ingrédients :
- 100g de chocolat
- 175g de beurre
- 3 oeufs
- 200g de sucre
- 120g de farine
- 2 càs de cacao
- 120g de beurre de cacahuète
- 6 càs de lait

Faire chauffer le four à 180°C. Faire fondre ensemble le chocolat et le beurre au micro-onde (ou au bain-marie si vous aimez vous embêter pour rien)(ou que vous n'avez pas de micro-onde). Dans un pot, battez ensemble les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanc. Ajoutez-y le beurre et le chocolat fondus, la farine et le cacao. Ajoutez le lait, puis le beurre de cacahuète. Mélangez bien.

Beurrez un moule carré et versez-y votre apareil. Mettez-le au four 30 minutes (enfin moi j'ai dû le laisser 1h, mais j'ai un four tout pourri). Laissez-le refroidir avant de le démouler, ou coupez-en des petits cubes pour les gourmands (je n'ai pas eu le temps de faire la photo avec le gâteau entier, ça se bousculait à la porte du four !)

Bon ok, j'ai pas le compas dans l'oeil, c'est coupé de travers,
mais le gâteau est très bon, c'est tout ce qui compte !
Second essai de la journée : les courses sur internet : Leclerc drive. Bon j'étais pas très chaude à la base, j'aime bien faire les courses, j'aime bien choisir mes fruits et mes légumes, et j'aime bien regarder la provenance de mes courgettes et la date limite de mes oeufs. J'aime bien aussi flaner dans les rayons et trouver des idées, essayer un pot de sauce tomate que je ne connaissais pas, etc...

Bon là, rien de tout ça. Les légumes, c'est minimum au kilo, voire par deux kilos. Exemple : je voulais acheter des oranges, mais non seulement je ne sais pas d'où elles viennent, mais en plus, il faut les acheter en sachet de deux kilos. Vu qu'il n'y aura sans doute que moi qui vais les manger, deux kilos d'orange... euh... ouch quoi. Même chose pour les légumes, pas moyen de savoir d'où ils viennent, et moi j'aime bien acheter des légumes français plutôt qu'espagnols. En plus le choix est encore assez limité.



Les oeufs, les yaourts, c'est pareil, on ne peut pas voir les dates limites de consommation. Et ça je n'aime pas, parce qu'acheter 24 petits suisses qui seront périmés dans trois jours, comment dire... c'est pas que je n'ai pas confiance dans les gars qui remplissent les paniers, mais bon... bon en fait non, j'ai pas confiance.

Pour le reste, le problème majeur, c'est surtout qu'il n'y a pas autant de choix qu'en rayon. je voulais de la fourme d'ambert pour mon plat de mercredi prochain, eh ben y'en a pas. J'ai pris un roquefort par défaut, mais je crois que je retournerai chez Leclerc dans la semaine pour aller quand même prendre une fourme. Le roquefort se mangera, je ne me fais pas de souci...

Alors ouiii, c'est sûr, le ticket de caisse est pratiquement moitié moins grand qu'à l'accoutumée, vu que justement je n'ai pris que ce qu'il y avait sur ma liste. Sauf que sur ma liste, je ne note pas les "trucs à manger" que je prend au fil des envies et de ce que je trouve dans le magasin. Donc en fait, on a ce qu'il faut, c'est à dire les produits qu'on n'a plus (farine, sucre, oeufs, etc), mais on n'a pas grand chose à manger.

Bon disons pour résumer que pour de petites courses bien précises, c'est très pratique (d'autant que c'est Chéri d'Amour qui va aller les chercher), mais pour les courses de la semaine, ben ça me laisse sur ma faim...

Et vous ? convaincus ? hostiles ? jamais essayé ?

E.

2012/03/09

Ah les crocrocro, les crocodiles

Ca y est, Junior est parti faire la fête avec ses copains de l'école, tout déguisé qu'il était ce matin en crocodile et sa pelletée de crèpes sous le bras (j'en ai fait aussi pour nous, namého). Ah ça la machine a chauffé hier, il fallait absolument que je finisse son costume à temps.

J'avais juste oublié un détail (et de taille) : le jersey élastique, c'est du gros caca à coudre. Alors j'ai fait un costume à l'arrache, comme j'ai pu, faut clairement pas le regarder de trop près (ni de trop loin, sinon on ne le voit plus), mais comme il ne va servir qu'une petite matinée, on ne va pas jouer les fines bouches (et Junior est ravi, c'est tout ce qui compte).

J'ai pris quelques photos. Oui l'appareil est réparé, en fait il n'était pas cassé, c'est juste que la batterie était tellement à plat que le chargeur se mettait à clignoter d'étonnement, ce que j'avais compris comme "c'est bon, la batterie est chargée". Non en fait ça voulait dire "bon sang mais y'a vraiment plus de jus là-dedans". Ninhinhin. La honte chez Darty quand même...

Donc voilou mes photos (j'ai pas osé en prendre pendant la couture tellement j'ai fait des bidouilles tordues, oui parce qu'à force de vouloir faire vite on fait des bêtises, qu'on rattrape comme on peut en se rassurant "bof ça se verra pas, hein ? hein que ça se verra pas ? hein ? meuh non ça se verra pas".)

L'est pas gros, l'a un gros pull en dessous


C'est mon chéri qui lui a fait son superbe masque en carton, et à la demande de Junior, j'ai rajouté une "immeeeeeense queue de crocodile avec des piquants". Je n'ai pas cédé à son envie de faire pouet quand il s'asseoit (?!), mais enfin voilà le travail.

Bonne journée mon p'tit croco :)



E.

2012/03/07

Top chef dans ma cuisine (ou presque)

Vous le savez peut-être (sinon relisez donc mes archives), je viens de passer quelques mois assez difficiles question alimentation.

Disons que grosso-modo, je me suis nourrie de compote de pomme (un pot tous les deux jours, ne soyons pas trop gourmand hein) pendant 2 mois. je grossis le trait, il y a eu des jours mieux, et puis il y a eu des jours moins bien, et puis il y a eu des hospitalisations où on a pensé que le remède à être sous-alimentée était encore de ne rien me donner à manger. Bon chuis pas médecin, mais j'ai eu comme un doute quand même.

Bref, maintenant que tout ça est derrière moi, je n'ai plus trop envie de revenir dessus, et puis c'est pas de ça qu'il est question dans ce post.

L'autre jour, j'ai eu comme un flash, je recommençais à manger correctement depuis quelques jours, et puis j'ai regardé Top chef pour la première fois et j'ai adoré, et du coup j'ai décidé de me mettre à la Cuisine avec un grand C, mais bon, rien qu'une fois par semaine, ça sera déjà bien (oui ben on a les révélations qu'on peut hein).

En deux émission je me suis prise au jeu : je soutient celui-là.
Norbert ! Norbert ! Norbert !
J'avais décidé de faire ça le dimanche midi, mais le dimanche matin on a piscine et revenir à 11h45 ça laisse peu de marge de maneuvre pour faire de grands plats. Alors j'ai décalé ça au mercredi, vu que depuis que Junior n'a plus de nounou j'ai dû me mettre toute seule à 80% (je me suis accordé mes mercredi), et que j'ai du temps pour me mettre aux fourneaux à 10h tout en surveillant du coin de l'oeil les activités du p'tit monsieur.

Donc, après ce préambule de trois heures : ce mercred nous avons donc eu droit au tout premier Menu à prononcer avec une voix très snob :
En entrée une salade d'endives au bacon et asperges (version pour Junior qui n'apprécie pas trop les asperges : endive, bacon et champignons, et surtout pas de vinaigrette)
Suivi d'un gratin de pommes de terre à la chair de crabe et au Neufchâtel (version pour Junior qui n'aime ni le fromage ni les sauces : pommes de terre sautées et chair de crabe nature)

J'ai décidé de ne pas faire de dessert parce que comme c'est un midi et que mon Chéri retroune travailler l'après-midi, je ne voulais pas faire trop lourd.

Alors les recettes. (toujours pas de photo, on va voir pour faire réparer l'appareil cet après-midi, ça sera pour la semaine prochaine !)

Pour la salade d'endives au bacon et asperges :
Elle me vient du livre de Sophie Dudemaine "Tartes et salades de Sophie".
Je l'ai adaptée parce qu'à l'origine elle était faite avec de la mâche, mais Chéri n'aime pas la mâche (c'est d'un simple de cuisiner avec ces deux-là j'vous jure)

Donc : émincer les feuilles d'endive en coupant le pied (la partie la plus amère) et en ne conservant que le blanc. Découper les tranches de bacon en lanières et les disposer dessus. Disposer également les asperges (je les ai mises en quadrillage, mais la présentation c'est comme on veut après tout). Arrosé de sauce salade nature tout prête (ouiiii je sais, mais elle va bien avec les asperges).

Verdict : tout ce petit monde se marie bien ensemble, une bonne petite entrée finalement assez simple que je referai.

Pour le gratin de pommes de terre à la chair de crabe et au Neufchâtel :
La recette, je l'ai entendu à la radio dans la voiture (et pas notée evidemment), donc j'ai un peu improvisé.

Pour la cuisson des crabes : les mettre dans une sauteuse dans l'eau froide avec du gros sel et faire chauffer. Les y alisser une vingtaine de minutes après ébullition. Attention, c'est très crado (ça mousse, ça déborde, ça ne sent pas bon, bref, la prochaine fois on les achètera déjà morts je crois)(surtout que j'ai mis une heure et demi à les dépiauter)(pff quoi)

Pour le gratin de pommes de terre : éplucher les pommes de terre et les mettre dans l'eau avec un cube de bouillon "bouquet garni". Une fois qu'on peut y faire entrer un couteau sans trop de résistance, les retirer du feu et les couper en tranches. Les disposer dans un plat à gratin. Les napper d'un mélange de crème fraîche, lanières d'oignon (pas trop), persil, sel, poivre et muscade. Disposer dessus la chair des crabes et recouvrir de quelques tranches de Neufchâtel. Ajouter quelques tours de moulin de poivre sur le dessus et mettre à gratiner une quinzaine de minutes au four chaud à 200°C.

Verdict : Le Neufchâtel fondu sur la chair de crabe est tout bonnement miamissime. Les pommes de terre fondantes se marient à merveille avec tout ce petit monde, c'était dé-li-cieux. D'ailleurs il en reste pour ce soir (j'avais prévu un peu grand), donc chic chic chic !

Finalement, j'ai passé une bonne partie de ma matinée aux fourneaux (enfin surtout à casser du crabe, en fait), mais je ne regrette pas, c'était vraiment bon. Ce n'était pas de la GRANDE cuisine de restaurant, mais ça change de l'ordinaire purée jambon et franchement, vivemnt mercredi prochain ! ça nous permet de goûter des choses qu'on n'a pas l'habitude de manger, et même si le verdict de Junior est souvent "j'aime-pas-c'est-pas-bon", j'espère que je lui aurai donné le goût de manger autre chose que des saucisses et qu'il en restera quelque chose quand il sera grand (il aime déjà faire des gâteaux, même s'il ne veut plus les manger après...)

Au menu la semaine prochaine : Poivrons à la forestière et filets mignons à la fourme d'ambert.

E.

2012/03/06

Défi de la semaine

Ce matin, feuilletant l'air de rien le cahier de liaison d'avec la maternelle, nous tombons, Chéri d'Amour et moi, sur un nouveau petit mot qui dit ça :

"Chers parents, vendredi qui vient nous avons décidé de faire le carnaval avec vos gosses, donc vous serez bien gentils de nous fournir une pelletée de crêpes dont vous ne verrez pas la couleur, et tâchez de trouver un déguisement décent à vos gamins de toute façon vous allez l'acheter chez Lidl, donc faites pas chier pour les délais. Merci !"

Bon le style n'était peut-être pas le même, mais l'idée y est. Et c'est là qu'on voit que la maîtresse ne me connait pas.

Nan parce qu'il est juste hors de question que mon fils arbore une tenue pour hallowen (tous les gamins seront déguisés en sorcières et en squelettes (ou en spiderman), ma main à couper). Eh ben pas le mien. Le mien, sa mère est couturière, donc elle va lui coudre son costume, même si elle n'a que deux jours top chrono et pas de patron (et pas d'idée).

Pas d'idée ? Ben demandons à Junior en quoi il veut se déguiser, ça ira plus vite (attention, n'essayez pas ça chez vous, c'est quand même assez débile comme idée). Il me répond, sans l'ombre d'une hésitation : en crocodile. Tant de détermination, c'est tellement beau que je m'exécute illico.
Heureusement qu'il a pas dit girafe...
Je fouine dans mes tissus et trouve un improbable jersey élastique vert, et son copain vert plus clair dont il me reste des chûtes (impossible de me souvenir de ce que j'ai pu faire avec ça...), qui feront respectivement un pantalon et une tunique assortie et le ventre plus clair du croco en appliqué. La tête ça sera un masque en carton et hop là, un costume de croco comme t'en as jamais vu.

Pour les patrons, je sors mes grandes feuilles de papier de soie et je décalque... ben un pantalon et un t-shirt manches longues de Junior, tout bêtement. Etant donné que le tissu est très élastique et que j'aurai quand même habillé Junior d'un jean et d'un gros pull en dessous (vu qu'ils vont aller défiler au jardin public, je ne voudrais pas le retrouver avec une pneumonie), pas la peine de trop soigner la coupe, ça ne se verra pas. Faut juste que je prévoie des manches et des jambes assez longues pour cacher les vêtements d'en dessous (un croco avec feux de plancher, c'est pas très classe).

J'aurais bien voulu vous mettre quelques photos de l'avancement, mais mon appareil photo ne veut plus fonctionner. On a eu une de ces fameuses séries de trois, où tout se déglingue d'un coup, tu sais pas pourquoi, mais toujours par série de trois : la poignée de la porte d'entrée a fait un crac pas cool, et depuis elle pendouille lamentablement, le sèche serviette de la salle de bain, qui est aussi accessoirement le chauffage de ladite salle de bain, ne chauffe plus (aglagla), et là, paf, l'appareil photo qui ne s'allume plus malgré une batterie chargée à bloc. Bon la machine à laver donne aussi des signes de fatigue (elle essore pendant des heures sans jamais s'arrêter quand on la met sur le programme 30minutes, c'est con vu que c'est justement prévu pour gagner du temps...) et on a dû changer le pc y'a pas longtemps... Poisse quand tu nous tient !

Donc pas de photo pour le moment, il faudra que vous imaginiez le résultat ! Enfin on va essayer de régler ça très vite quand même, nan parce que j'en ai juste un peu besoin pour mon boulot de l'appareil photo...

La suite bientôt !

E.

2012/03/05

Les petites astuces de Junior

A trois ans et demi, Junior a déjà tout compris à la vie. A tel point qu'il se prend de pitié pour nous, ses pauvres parents, qui avons parfois la faiblesse de lui avouer que nous ne savons pas tout. Il entreprend donc de parfaire nos connaissances en nous expliquant comment fonctionne le monde. Enfin SON monde...

"Bonjour à tous et bienvenue dans notre émission.

Aujourd'hui, Junior nous parlera de sa fameuse recette de gâteau au chocolat, d'une simplicité déconcertante !

Gâteau au chocolat façon Junior :

Dans un pot de dinette, jaune de préférence, mélangez un peu de carotte râpée avec sa sauce vinaigrette et quelques radis sans la queue. Ajoutez un oeuf entier, et surtout, beaaaaucoup de sel. Mettez au four jusqu'à ce qu'il fasse "dring", et voilà ! Vous obtenez (ou pas) un magnifique gâteau au chocolat.

Attention ! il convient de ne surtout pas le manger, parce qu'il est beaucoup trop chaud, et ce même après des heures de refroidissement.

Si toutefois vous essayiez de le manger quand même, il est très possible que le gâteau tente de s'envoler. Ne paniquez pas, et surtout ne tentez pas de le rattraper avec un radiateur volant, ce serait en pure perte, étant donné qu'un radiateur n'a jamais volé aussi vite qu'un gâteau au chocolat. La seule solution qui s'offre à vous est de faire un autre gâteau qui volera précisément A LA MEME VITESSE. Les lois de la physique n'étant pas les mêmes pour tout le monde, vous rattraperez facilement le premier gâteau et pourrez ainsi ne pas le manger, puisqu'il est toujours trop chaud, ne l'oubliez pas.

C'est tout pour aujourd'hui, merci d'avoir suivi cette émission, la semaine prochaine Junior nous expliquera comment bien nourrir votre bébé dinosaure, et nous montrera qu'il est très important de ne pas donner la même chose à manger à votre bébé hippopotame. A très bientôt sur notre chaîne !"

E.