2011/09/30

Comment se coudre un sac à main quand on est sous l'influence de la drogue ?

Attention les enfants, n'essayez pas ça chez vous.

Bon alors je t'entend déjà gronder, quoi mais enfin, qu'est-ce qu'elle raconte, la drogue c'est maaaaal tatati tatata, mais attend, descend de ton cheval, je t'explique.

J'ai un gros rhube. Ca fait quinze jours que je le traine derrière moi, j'en peux plus, et mon médecin m'a donné un sirop contre la toux über efficace à la codéine. "Attention, ça endors un peu" me dis la pharmacienne. Tu m'étonnes, je plane à 100 miles. Pourtant, j'ai à cœur de continuer mes petits projets, alors voilà quoi, je coud sous influence. Et croyez-moi, c'est pas facile. 

Vous voulez essayer sans nécessairement vous shooter au sirop avec une tête de bonhomme qui fait peur ?

Non, c'est pas le père noël en bigoudis

Voici les étapes à suivre :

Tout d'abord, faites un dessin de votre projet que vous seule pouvez comprendre.

Gné ?

Commencez à tracer directement sur le tissu, vous savez ce que vous faites après tout, c'est pas votre premier sac. 

Trompez-vous.

Changez de couleur de craie pour ne pas confondre les tracés, oubliez de compter les surplus de couture(1), maudissez-vous et recommencez dans l'autre sens.

Vérifiez que la suédine n'a pas de sens du poil. C'est rigolo hein ? oui bon ça fait dix minutes maintenant, passez à la suite. 

Changez encore de couleur de craie.

Vous trouvez que ça manque encore de gaité ? ajoutez une nouvelle couleur histoire qu'on s'y perde un peu.

Tracez des trucs qui ne servent à rien par dessus, juste pour voir ce que ça donne.

Faites tout de même quelques patrons, mais utilisez des feuilles de papier calque trop petites. Les grandes feuilles de papier de soie sont dans la pièce à côté, mais n'oubliez pas que vous êtes droguée et que par conséquent, vous devenez une grosse feignasse.

Finissez de tracer, comptez plusieurs fois les surplus de couture là où ça n'est pas nécessaire, puis regardez votre travail avec contentement. Apprêtez-vous à découper.

Arrêtez-vous quelques instant pour chercher vos ciseaux et découvrez avec stupeur que vous avez oublié le fond de votre sac (l'anse aussi, mais vous ne le savez pas encore).


Demandez à quelqu'un qui a toutes ses facultés mentales, lui votre chéri comment calculer le bidule pour faire un machin.

Faites-lui un dessin, dites "32,5cm" et laissez-le calculer.

N'écoutez pas ses explications, de toute façon vous n'y comprendrez rien. Prenez le papier qu'il vous tend, regardez-le avec un œil bovin et tracez pareil.

Regné ?

Pour plus de sureté, mesurez l'ovale ainsi tracé, puis regardez vos tracés précédent.

Dites "oups" avec un rire bête.

Dites "en fait c'est 30cm" et refaites votre dessin.

Découpez.

Rendez-vous compte que vous n'avez pas toujours pas tracé tous vos surplus de couture. Remaudissez-vous et rerectifiez.

Dites "tant pis, il fera un cm de moins en hauteur" en haussant les épaules et en ricanant.

Décalquez le dessin pour votre broderie, choisissez votre fils et vos perles.

Vérifiez que ce tissu est brodable en essayant votre tambour sur des chûtes pour être sure que ça ne laisse pas de traces dans le tissu.

Dites "ah ben c'est malin d'y penser que maintenant", puis constatez que ça ne fais pas de trace et soufflez.

Commencez à broder.

Regardez votre oeuvre finie et doutez tout de même du fait que les traces de tambour ne disparaitront pas.

Haussez les épaules et dites "bof on verra bien".



[quelques jours plus tard]
Là, j'ai dû m'arrêter parce que je n'ai pas pu trouver de fermetures éclair dignes de ce nom (Cherbourg c'est la zone pour qui a une machine à coudre : UN magasin de tissu (le plus proche après est à 90km), et quelques merceries, si peu que ça en devient ridicule. Aucune avec les fermetures éclair adéquates. Mon projet s'est donc stoppé net, mon rhume avec, donc du coup c'est même pas drôle, faut que j'attende d'aller chez mes parents pour trouver un magasin de tissu correct (à 2h30 de chez moi, donc).

J'ai regardé ce que j'ai fait une fois "sevrée", et c'est... absolument n'importe quoi. C'est rattrapable, hein, tout est rattrapable, mais c'est la dernière fois que je travaille quand je suis malade.

La drogue, c'est mal.

E.

(1) Pour toi mon amie qui ne sais pas coudre, regarde dans ton t-shirt à l'endroit de la couture, y'a un bout qui dépasse ? ben c'est ça le surplus de couture.

2011/09/22

Canta u populu Corsu

JE VEUX UN COLIS DE BONS PRODUITS CORSES ! (na)


Et le site est là : http://www.corsica-colis.com/index.php?choix_tva=fr (ouh qu'il est beau)

Miaaaaaam (*bave*)


(comment ça j'en fais trop ? bah oui mais j'aime ça, moi, les spécialités Corses, hey)

E.

2011/09/20

Réflexions à bâtons rompus

Il se passe un truc bizarre quand on tient un blog, c'est que les gens ne nous parlent plus. Enfin si, je veux dire, ils nous parlent, mais ils ne nous posent plus la question rituelle de début de conversation, à savoir "alors quoi de neuf ?"

"Ben c'est normal, hey patate, tu racontes toute ta vie sur ton blog, ils savent déjà ce qu'il y a de neuf", me direz-vous, sans ménagement. Bon alors d'abord tu me parles autrement, on n'a pas gardé les rennes ensemble (oui, petite j'aimais m'imaginer que j'étais une aide du Père Noël, pensant que ma condition de non-lutinité n'était en rien un obstacle à ma carrière (nan sérieux vous imaginez le Père Noël faire de la discrimination à l'embauche ?)), et ensuite, certes t'as raison, mais quand même je ne raconte pas tout.

Par exemple, je ne vous ai pas dit que j'avais un gros rhube en ce bobent. (ce qui explique peut-être pourquoi ce post est aussi décousu). Ah tu vois ?

C'est un peu comme sur fesse-bouc. Ce qui est bien, c'est que je me lie d'amitié avec des gens (parfois même des gens de ma famille) avec qui je ne lierai pas autant de lien en temps normal, par manque de temps ou parce qu'on habite loin, mais voilà, à l'occasion d'une photo postée ou d'une mini-discution juste pour dire coucou parce qu'on voit qu'on est en ligne, ben on se rapproche, on raconte des bêtises, on crée des private jokes. Du coup, quand on se voit en vrai, on reprend une conversation qui a débuté devant son ordi et malheureusement, souvent ça sonne faux. Tout simplement parce que l'écrit ne rend pas le ton sur lequel on dit les choses, ça peut tout changer ! Un rythme, un visage composé (ou décomposé), un ton enjoué ou querelleur, ça ne se traduit pas très bien par écrit (mis à part les smileys et autres mdr qui ne sont là que pour préciser "hey oh, je blague hein", la preuve que ce qu'on écrit n'est pas nécessairement clair). Du coup, autant on peut se lier d'amitié, autant on peut très vite partir en live et s'engueuler pour rien sur une simple phrase qu'on va mal prendre parce qu'on la lit hors contexte, pas forcément au bon moment, ou qu'on ne la lit pas forcément sur le bon ton. D'où l'importance d'avoir un vocabulaire précis et fourni.

Si vous cherchez où je veux en venir, cessez de vous torturer, je ne sais pas non plus, je réfléchis à doigts hauts. 


Mais quand même, quand j'écris quelque chose ici (ou n'importe où en fait), il peut m'arriver de buter sur un mot, de vouloir en mettre un bien précis et pas un autre. Ca peut paraître idiot, plusieurs mots ont la même signification, comme si je dis "ma voiture est cassée" ou "ma voiture est abimée", le sens général est le même, mais les connotations ne sont pas les mêmes (dans la seconde phrase, on perçoit une dégradation moindre). Quand on me parle, c'est un peu pareil, ce qui énerve sans doute mon entourage, mais j'ai tendance à analyser ce qu'on me dit en fonction des mots qu'on a choisi pour le dire, tout comme les mimiques qu'on prend pour le dire. Je ne pense pas que ça soit anodin. Le problème, c'est que je peux tout aussi bien décoder différemment ce que les gens me disent parce que j'ai mis sur leur fiche (oui j'ai des fiches mentales, et sur chacun d'entre vous, attention) qu'ils m'ont dit un truc pas sympa sur fesse-bouc alors que peut-être c'est moi qui ai mal interprété un texte dont le ton est mal traduit (c'est de la réflexion pure hein, ne cherchez pas de qui je parle, je ne parle de personne en particulier (et quand bien même je ne dirais pas qui c'est)). Du coup, j'interprète parfois mal ce qu'on me dit, des fois je prend des critiques pour des compliments et inversement, et on s'y perd, voyez ?

Bref, tout ça pour dire (enfin je crois) que même si j'ai un blog, et que parfois mes mots prennent un autre sens pour vous que pour moi simplement parce que vous les lisez différemment de moi quand je les écris, merci de me demander régulièrement de mes nouvelles "en vrai".

Voilà vous pouvez aller prendre une aspirine, j'ai fini.

E.

2011/09/14

Bref, j'ai fait les courses

Murphy vous connaissez ? nan pas le gorille qui pète quand on lui appuie sur le ventre, celui de la loi de Murphy, aka loi de l'emmerdement maximum ? Ben aujourd'hui, j'ai vécu ce genre de journée. Le genre de journée qui te met la pression dans le rouge et te fait te retrouver en slip en train de demander à ton gamin de se coucher sur ton sac à main. Si si.


Ce matin, mon cerveau tout d'abord peu enclin à se lever réalise tout soudainement que c'est mercredi et que donc, c'est grasse mat' jusqu'à ce que Junior se lève (au moins un quart d'heure de répit, woohoo !). MAIS Chéri d'Amour me rappelle gentiment que ce matin je dois faire les courses parce qu'hier soir on n'avait pas le temps et que quand même ça résonne dans les frigos. Il faut dire que hier soir, j'ai eu kiné alors que j'avais mal à la gorge et plus de voix et que ce sadique m'a fait travailler des muscles dont mon cerveau ignorait jusqu'à présent la fonction. De toute façon, je ne vois vraiment pas l'intérêt de soulever les jambes quand on est à plat ventre. Si on se met à plat ventre, c'est qu'on dort, ou qu'on bouquine sur la plage, on n'a donc absolument pas besoin de lever les jambes (encore moins les deux en même temps). Bref. Pendant ce temps-là, Junior et son pôpa étaient à l'essayage de la tenue de hockey sur glace sans glace (je vous expliquerai). Donc, ce matin, c'est courses (oui, parce qu'on n'a qu'une voiture, sinon c'est pas drôle), je dois donc emmener Chéri d'Amour à son travail.

Je me lève, m'habille et me rend compte que mon jean a une tâche. Pas bien grande, personne ne la verra, mais moi je sais qu'elle est là. Et là je n'ai pas d'autre pantalon. Et je ne marche pas toute la matinée en jupe, on voit bien que vous n'avez pas les cuisses qui frottent, vous. Donc, j'enfile mon jean en grommelant, j'enfile également vite fait un t-shirt et un pull cache-cœur, un coup de fond de teint, un coup de mascara, hop-là.

Évidement, Junior râle et traîne, sinon c'est trop facile. J'enfile mon écharpe (j'ai mal à la gorge) et il y a du vent, forcément. Beaucoup de vent, donc mon écharpe me bouche la vue, tombe par terre, bref, ça devient super chiant. Je l'enlève. J'ai froid au cou. On emmène Chéri d'Amour à son travail, Junior râle pour avoir un bisou, puis il râle parce qu'il ne veut pas faire les courses, puis il râle parce qu'il a trop faim, puis il râle parce qu'il a trop soif, puis il râle parce qu'il a trop chaud, puis il râle parce qu'en fait il veut faire les courses, puis il râle parce qu'en fait il n'a pas trop chaud. Je démarre et me dirige donc stoïquement (avec toutefois un léger tic nerveux dans l’œil gauche ) vers le supermarché.

On prend un caddie, c'est pas celui-là qu'il veut, on change de caddie (notez que j'ai quand même bon fond) (mais il n'est encore que 8h30) je le monte de force dans le siège parce qu'il est déjà pénible et que je sais que j'ai de grosses courses à faire, je ne défie donc pas le sort, je contient la bête. Hors de question de lui courir après dans le magasin avec un paquet de papier toilette sous le bras.

Les courses se passent à peu près sans encombre, entrecoupées régulièrement de "lance pas ton doudou", "arrête de crier", "non tu ne peux pas jouer avec la boite à œufs","tiens-toi droit", "arrête tes coups de pied", "ne touche pas à ça", "mais non je te dis que tu ne peux pas jouer avec la boite à œufs", "lance pas ton doudou j'te dis". Le léger tic nerveux est d'ores et déjà accompagné d'une veine qui grossit sur mon front (là où j'ai vu un petit bouton commencer à sortir ce matin) et je ne dois pas avoir l'air commode parce que les gens se poussent sur mon passage. Junior me répète sans cesse qu'il a très faim (regards émus des passants). Je lui explique vingt fois que c'est pas l'heure de manger (il est 9h), qu'il vient d'avaler son petit déjeuner et que de toute façon on n'a pas le droit de manger dans le magasin. Evidemment, la seule réponse qu'il trouve, c'est "mais moi j'ai très faim", donc on reprend la tirade, le tout entrecoupé des autres tirades sus-mentionnées, ça n'en fini pas (je vous ai dit que j'avais mal à la gorge ?).


Passage en caisse, il me demande 4 fois s'il peut descendre. Je lui répond gentiment et distinctement, mais comme il n'écoute pas un mot, il me repose la question quelques secondes plus tard. Je finis par lui dire, un peu sèchement surement, que s'il avait écouté les trois premières fois, il saurait que non, il ne descend pas. Du coup, bien sûr, Junior chiale. La caissière, cette traîtresse, lui balance des "oh ben alors" consolants tout en me réclamant la moitié du PIB du Burundi. Mon pull me tient trop chaud et il n'arrête pas de remonter, j'en ai marre de me rhabiller sans cesse.

On se dirige vers la sortie, là où le gérant du magasin a judicieusement disposé les petits manèges à pièce sur lesquels Junior veut monter systématiquement. Là, j'ai d'autres courses à faire, on va donc à la pharmacie. 

Je ne suis pas sotte au point de laisser Junior juché sur son caddie devant le rayonnage des gélules de compléments alimentaires, je le fais donc descendre et l'emmène avec moi de rayon en rayon, cherchant du savon d'Alep et un lait pour le corps. Enfin le trainer serait plus proche de la vérité. Non en fait pour vraiment bien se représenter la scène, il faudrait imaginer que je trimbale avec moi un chimpanzé sous acide. Junior se pend à mon bras, sautille et lève les jambes, se penche dans tous les sens, fais demi-tour sans me lâcher la main et moi j'essaye de discuter avec la vendeuse qui voudrais bien me coller du lait sur le dos de la main (main dans laquelle j'ai déjà un flacon pompe de savon d'Alep). Bien sûr, j'essaye de le calmer, enfin j'essaie surtout de ne pas lui foutre mon pied au cul parce que là ma patience commence à sérieusement s'effilocher. Je lui promet le coin au prochain reproche. Bien sûr, il se tient tranquille jusqu'à être remonté dans le caddie, certain que la menace du coin ne tient plus dès à présent (malin le gredin).

On arrive à la voiture, je l'assied dans son siège auto (hurlement à base de "non c'est moi qui monte tout seul"), je lui ouvre son manteau parce qu'il fait 50 degrés dans la voiture ("naaan je veux mon manteau fermé") de guerre lasse, je laisse le manteau fermé, je l'attache, puis je passe au remplissage en règle du coffre. La porte du coffre cogne évidemment dans le caddie, qui pèse trois tonne et est aussi maniable que le Queen Mary, et qui refuse de se tenir tranquille à 40cm de l'arrière de la voiture. Je remplis mes sacs, le caddie se balladant allègrement tout autour du coffre (fichus parkings pas plats) et comme les packs d'eau ne rentrent pas, je les met sur le siège arrière ("mais maman, faut mettre ça dans le coffre ! - oui ben ça rentre pas dans le coffre - mais ça va pas sur le siège, ça va dans le coffre ! - je sais mais comme je viens de te le dire, ça ne rentre pas das le coffre... - mais maman, ça va dans le coffre ! - bon hey oh, le psychorigide !").

On démarre (maman, j'ai trop chaud mouuuaa), je descend, j'ouvre le manteau (nan c'est moi qui le fait tout seul), j'envisage une seconde de rentrer chez moi à pied, mais comme c'est encore plus éreintant que de continuer avec lui, ben...


Notez quand même que 90% de mon coup de nerf tient au fait que Junior a été absolument infernal. Comme quoi les enfants, c'est quand même pas QUE du bonheur.

Au point où on en est, je me dis que ça peut pas être pire, donc je décide d'aller m'acheter un jean. Devant le magasin se trouvent deux dames qui font des sondages. Je leur décoche mon regard "faites pas chier, c'est pas le jour", mais elle m'accostent quand même, et me demandent si j'habite ici. "Ah non" leur r-éponge contente de moi, je viens de Toulon (c'est pas totalement faux dans un sens). Je sens qu'elles ont envie d'insister, mais j'entre furieusement dans le magasin, trainant toujours Junior-chimpanzée derrière moi. Je prend péniblement trois pantalons sous le bras (c'est pas tellement des pantalons qui me plaisent, c'est surtout les trois seuls jeans dans ma taille) et me dirige vers les cabines. Là, la dame des cabines m'explique que je ne peux pas prendre la cabine des handicapés, et que je dois prendre les cabines de 50cm². Je lui explique sans trop de ménagement que mon fils a trois ans, que je ne peux pas le laisser tout seul dans l'allée (vu comme il se tortille, ça se voit non ?) et que j'en ai que pour cinq minutes. Elle au moins a compris mon regard "faites pas chier" parce qu'elle a juste grommelé un truc en se retournant. Si une chaise roulante arrive, elle attendra bien cinq minutes, moi j'ai un chimpanzé survolté collé au bout du bras, c'est tout aussi handicapant.

Après avoir crié silencieusement à Junior d'arrêter d'ouvrir le rideau et de se tenir tranquille (p*** de b*** de m***), en, pourquoi pas, s'allongeant par terre avec mon sac à main comme oreiller et mon écharpe comme couverture (et ça marche dis-donc), j'essaye le premier jean, de ma taille, mais trop petit. J'essaye le second jean, de ma taille, qui me va bien mais qui est un peu serré et dont l'arrière n'est pas conçu pour des fesses comme les miennes (l'abruti qui les a dessinés ne doit pas voir beaucoup de femmes comme moi), exit donc jean 2 avec la taille au milieu des fesses. Jean 3 me va bien, ce qui me désole, vu que c'est la taille au-dessus. Allez, j'ai encore pris une taille de plus. Je ne l'aime pas plus que ça, mais il me faut un pantalon, alors j'achète le pantalon.

Arrivé sur le parking devant chez nous, le gars qui aménage le hangar en face vient me parler. Longtemps. Pendant ce temps Junior continue son numéro de n'importe quoi. Il cours en rond dans les graviers, tombe quatre fois, ignore mes injonctions à se tenir tranquille, je pense sérieusement à une Juniorectomie. Puis la factrice arrive. Elle ne sait pas que c'est chez moi qu'elle sonne et que je suis juste de l'autre côté de la route, elle voit juste une dame avec un gamin qui lui court autour en hurlant, les mains pleines de sacs de courses;, en train d'écouter vaguement le gars du hangar. Quand j'arrive enfin à expliquer que je dois récupérer ce colis et que faut me laisser maintenant, la factrice est sur le point de partir. Je la rattrape, elle fait la gueule (ben oui, elle a attendu alors que j'étais en train de discuter), elle me colle son colis dans les mains (p*** mais j'ai déjà plein de paquets) et Junior qui continue sa sarabande, mais bon sang on lui a mis du café dans son bib' ce matin ou quoi ?

Puis j'arrive en haut des marches, devant la porte, et... Les clefs sont restées dans la voiture. Et junior râle parce qu'il veut ouvrir la porte maintenant et ne veux pas attendre que j'aille chercher les clefs. Il en a rien à foutre lui, qu'elles soient restées dans la voiture, les clefs. Moi, j'en peux plus, je le colle au coin devant la falaise du jardin et je lui dit que je veux plus l'entendre jusqu'à nouvel ordre. Évidemment il chiale, mais zut il l'a bien cherché. Évidemment le mec du hangar n'en a pas perdu une miette et trouve que j'exagère. Évidemment je vais passer quatre fois devant son regard accusateur en vidant mon coffre. Mon pull remonte et j'ai le ventre à l'air et mon mascara m'a dessiné de jolis trais noirs sous les yeux.

On rentre enfin, j'en peux plus de Junior, j'ai mal à la tête, à la gorge, je veux juste être sous ma couette et qu'on me fiche la paix. Je me réjouis d'avance de lui donner une soupe et de le coucher pour la sieste, mais... et oui mais je dois aller chercher Chéri d'Amour à son boulot à midi. Là je l'appelle, qu'il se débrouille pour rentrer, moi j'en ai marre. Sauf qu'au moment où je l'entend décrocher, mes yeux se posent sur l'horloge, cette saleté, qui me dit que je dois y aller dans un quart d'heure. Du coup, ça ne vaut vraiment pas la peine d'embêter Chéri d'Amour, du coup, faut encore que je traîne Junior derrière moi. Lui, il boude sur le canapé. Je lui dit : "mais joue un peu avec tes chevaliers, on ira chercher papa dans pas longtemps". Non, lui il boude. Puis soudain, quand je commence à rassembler mon sac et les clefs pour partir, il décrète qu'il veut jouer avec ses chevaliers maintenant. L'infanticide ne me parait plus si immoral à ce stade. Je traîne donc un Junior toujours hurlant pour récupérer son papa au travail, je lui file une bonne fois pour toute sa soupe et au lit. Évidemment, il ne veut pas dormir. Évidemment, c'est moi qui m'y colle.

Il dort environ un quart d'heure, ce qui n'améliore pas son humeur, ni la mienne, et nous filons à son entraînement de hockey sur glace sans glace. Hum oui alors voilà, la patinoire de Cherbourg est en travaux jusqu'en 2013, du coup, les entrainement de hockey se font en roller dans un gymnase. Vala vala. Chéri d'Amour me reproche de ne pas avoir préparé correctement ses affaires (en même temps c'est lui qui est allé à l'essayage et qui sait précisément ce qu'on doit lui mettre avec ses protections) (du coup, il aurait pu s'en charger au lieu de jouer sur l'ordi pendant que je continuais à me débattre avec Junior)(enfin je dis ça je dis rien), on arrive en retard le temps de l’arnacher comme c'est pas permis (doublement instantané de Junior). A partir de là, ça va mieux. Junior s'amuse comme un petit fou, en une heure et demi il passe de "j'ai jamais mis de patins de ma vie" à "je me déplace tout seul et je sais me relever sans problème". Ébahie je suis.

On rentre, je lui donne son bain, et on retente de le coucher. Évidemment, il reste une demi-heure dans sa chambre et me soutient qu'il a dormi alors que j'ai entendu plein de boums et son circuit de voiture.  Là il est 16h, je consulte mes mails pour la première fois de la journée, j'ai la tête qui fait bodom bodom, ma gorge n'est plus qu'un morceau de toile émeri, et je mange des chocos en lisant Hellocoton. Me parlez pas les gens. Je colle Junior devant l'Age de glace et je raconte ma journée de m*** sur mon blog. 

Bref, comme dirait l'autre, j'ai fait les courses.

E.

2011/09/07

Recyclage

Dans le genre "nan mais elle peut rien faire comme tout le monde celle-là", j'ai décidé d'essayer un truc : convertir des patrons de tricot en patrons de couture.

Quel intérêt, vu qu'on trouve des patrons faits pour et que franchement c'est n'importe quoi comme idée ? Ben pour rentabiliser un peu ce qui encombre mon étagère inutilement.

Mouarf

Je vous explique : il y a quelques temps je me suis remise au tricot. La dernière fois que j'avais tricoté un truc, c'était quand j'avais 5 ans et c'était un informe pull bleu marine pour ma Barbie (qu'elle portait amoureusement parce que c'était quand même ma meilleure amie). A la naissance de Junior, un truc c'est passé, je sais pas, sans doute un retour d'hormones, mais j'ai eu envie de lui faire des petites brassières et des écharpes et des combinaisons rayées et autres trucs improbables qu'on fait porter aux bébés. Évidemment j'ai commencé 20 modèles différents en même temps. Évidemment j'en ai fini 2, dont un déjà trop petit pour être porté, et un autre qui n'était même pas pour lui.

Comme c'était même pas drôle, je suis vite passée aux modèles pour adultes. Les adultes filles de préférence, vu qu'elles portent la même chose que moi (à moins que ça soit l'inverse). J'en ai trouvé UNE TONNE (oui je le crie parce que si je l'écris normalement vous ne comprendrez pas à quel point y'en a des tonnes) sur le site Drops (en plus je suis sympa je vous file le lien direct (oui y'a bien 135 catalogues, des tonnes, j'ai dit)). On parle bien sûr de modèles gratuits, sinon c'est pas drôle. Alors oui, il y a parfois certains des modèles qui sont un peu... eeeeurk, mais enfin c'est des Norvégiens, alors il leur arrive de porter de drôles de choses, faut pas chercher. Le reste des catalogues est très chouette, et pour le peu que j'ai essayé, les explications sont très claires.

Mauvais exemple, c'est un modèle Bergère de France...
Alors vous ne voyez peut-être pas le rapport... ben voilà, je me suis remise au tricot, j'ai trouvé plein de modèles et soyons honnêtes, j'adore tricoter, même si mon image de femme fatale en prend un sacré coup, seulement voilà : je ne suis pas très douée. Et comme je ne sais pas pourquoi, je ne risque pas de m'améliorer. "c'est pas très grave, l'essentiel est que tu t'amuses et puis ce n'est pas si mal ce que tu fais" entend-je déjà qu'on me susurrera. Ben oui, c'est pas si moche la plupart du temps (enfin quand je finis) mais moi, un pas trop mal, ça ne convient pas. Je veux réussir au moins le niveau 2 quoi, sinon c'est pas drôle...

Donc, pour en revenir à tout ça, quand je me suis lancée dans le tricot, j'ai imprimé TOUS les modèles qui me plaisaient. Pour pouvoir les faire plus tard, pour pouvoir les regarder de temps en temps et rêvasser sur le prochain modèle que j'entamerai, et surtout être sûre qu'ils ne disparaîtront d'internet ou de mon disque dur (trop de mauvaises expériences de projets super chouettes perdus à jamais), donc, je les ai imprimés. Ca a donné un énorme classeur. Et bien évidemment, je n'ai quasiment rien tricoté dedans. Et cet énorme classeur me nargue sur l'étagère de mon atelier, il me dit doucement "tu y arriveras pas, linlinlinlinlin". T'vas voir à la récré toi, je vais t'corner tes belles pages plastifiées !

Donc, au vu de mes récentes acquisitions de savoir (ah mais bon sang, je vous en ai pas encore parlé ! je fais ça juste à la fin de ma phrase, promis) j'ai décidé de transposer ces patrons de tricot-que-je-saurais-jamais-faire-et-puis-de-toute-façon-c'est-trop-long-j'ai-pas-la-patience en patrons de couture-ça-je-sais-faire-ça-va-plus-vite-et-c'est-marrant.

Donc oui, je ne vous ai pas dit : cette année, je fais une formation en couture. Non oui parce que mon niveau de couture est plutôt bon, soyons honnête, mais ce que je fais est peu à la va comme je te pousse vu que j'ai tout appris sur le tas, en décousant des vêtements pour voir comment c'était fait. Le résultat est le même, mais la technique laisse sans doute à désirer. Et mon nouveau rêve de la mort, c'est de lancer une petite boutique de costumes historiques, pour les reconstitutions ou juste pour se faire plaisir, peut-être même en location, enfin j'ai pas encore complètement creusé le projet à fond, faut que j'y réfléchisse bien avant. Et ça tombe bien, j'ai une toute petite année pour ce faire. 

Genre ça tu vois ?
D'abord je voulais faire une formation par courrier mais leur programme ne m'intéressait qu'à moitié (c'est pas une façon de parler, la moitié du programme parle de techniques que je maîtrise parfaitement) donc déjà que ça coûte un bras, si en plus la moitié ne m'intéresse pas, merci bien ! Alors j'ai choisi de faire ma formation toute seule, à la maison, en suivant les chapitres de "la couture pratique" de Burda pour 19.50 euros. Ca fait peut-être moins sérieux, mais j'en apprendrai autant, peut-être même encore plus, et je garderai mes sous pour autre chose.

C'est mon prof de couture

 Donc pour en revenir à mes moutons : afin de faire mon évaluation de création de patrons personnalisés (oui je me fais mes propres petits contrôles, bah oui je fais ça bien... pour le moment j'ai une moyenne de 18.75, c'est pas mal hein ? (non je triche pas, je suis même une correctrice plutôt sévère (et bientôt schyzo))) et aussi parce que je trouve marrant d'essayer, je vais convertir ce modèle de tricot (le modèle Bergère de France) en modèle de couture. J'ai déjà commandé un petit jersey à rayures noires, grises et blanches, ça devrait le faire.

Je vous montre ça dès que j'ai -le tissu, -le patron, -le modèle fait (avec des photos pendant le travail), et -mon appareil photo (oublié comme une quiche dans une fête samedi dernier... heureusement que des amis l'ont récupéré...)

E.

2011/09/05

Vivement les vacances !

Eh oui, moi aussi j'y vais de mon laïus sur la rentrée. Comme n'importe quelle maman j'imagine, du moins celles pour qui c'est la toute première, celle qui sonne le glas des vacances prises n'importe quand, des sorties pendant la semaine et qui va organiser notre vie entière pour les 20 prochaines années (plus si Junior fait réellement une carrière de pompier-fermier-astronaute).


Pas de boule au ventre, pas de cris ni de pleurs, à peine une appréhension au sujet d'arriver à l'heure. En réalité, après plus d'un mois avec Junior dans les pattes à mes côtés, j'étais assez contente de retrouver mes matinées "libres" (aka enfin-je-peux-bosser-tranquilou). Bon ce matin c'était un peu le boxon à l'école, pour une entrée à 8h30 on est rentrés chez nous à près de 10h, après la grosse demi-heure de blablas entre parents (personne ne nous a adressé la parole, on doit pas avoir l'air sympas à 8h30 du matin, je sais pas), puis le discours interminable de la directrice juchée sur un plot, puis la petite collation offerte par les associations, puis l'appel, puis reblabla (c'est à ce moment qu'on a filé en douce)... Résultat, après à peine une heure et demi, faut déjà y retourner. 

De toute façon, c'était bizarre à la maison : pas de bruit, pas de télé, pas de ballon qui atterris sur le clavier/ma tête/le chien/la table (gonflable le ballon hein, c'est pas non plus la foire à la saucisse chez moi), du coup, je sais pas, j'ai eu du mal à me mettre dans le bain. D'un autre côté, à peine fini de regarder mes emails, de consulter les commandes, de regarder facebook et hellocoton, ben on y était presque. J'ai juste eu le temps de coudre une petite vingtaine de fanions, plus que 220, c'est bon j'en vois le bout...

Enfin on est quand même rentrés avec un cartable vide (qui aurait dû contenir le fameux cahier de correspondance (à signer à chaque fois parce que sinon on ne sait pas si les parents ont bien lu même si les gamins t'assurent que si)), m'est avis que pour un premier jour, elles étaient un peu à l'ouest les maîtresses !

Enfin voilà quoi, avec un peu de chance, Junior aura tellement fait de trucs ce matin qu'il va dormir jusque 18h... que je puisse enfin bosser un peu.

E.

2011/09/03

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur ma besace

Eh ouais, aujourd'hui, je vide mon sac, sur l'invitation de Mam' Cactus : 


Tout d'abord il faut que je précise que ce n'est qu'"un sac parmi tant d'autres" (référence à Mam' Zaza, rholala je devrais faire de la télé), mais c'est celui du moment et ça tombe bien, c'est mon préféré, même s'il est trop grand et pas pratique du tout.



Je l'aime bien parce qu'il a histoire : partie à Manchester pour des interview dans mon autre vie, je casse l'anse de mon vieux sac à paillettes (bouhouhou). Je profite d'une après-midi de calme pour aller shopper en ville et découvre cette besace qui me tend les bras et qui me crie "pwend-moi, achèwteu-moi, je t'en pwie !" (oui ma besace a un charmant accent anglais). Je l'aime aussi parce que quand mon kiné l'a vue, il s'est écrié : "oh trop cool un sac US !". Je l'aime aussi parce que ma mère ne l'aime pas, elle trouve qu'elle a l'air d'une cartouchière pour aller à la chasse. Je l'aime aussi parce qu'elle est assortie à mes chaussures, été comme hiver (ce qui ne veut pas dire que j'ai le même sac à longueur d'année, mais du coup, mes chaussures sont moins bien assorties).


Alors qu'y a-t-il dans mon sac ? eh ben c'est ce qu'on va voir (j'ai omis les vieux tickets de caisse et les cartes Yves Rocher périmées, c'est aussi l'un des avantages de vider son sac de temps en temps). Ben das mon sac, y'a ça :


De haut en bas : 
- mon petit carnet à spirale. Impossible de penser avoir un sac à main sans petit carnet. Il sert à Junior pour dessiner quand il s'ennuie (ça se voit un peu sur la couverture), il sert à noter une adresse, un numéro de téléphone, le nom d'un truc dont on veut se rappeler, les références de peinture pour le salon et tout un tas d'autres trucs que mon cerveau n'imprimerait pas de toute façon. Et une fois qu'il est plein, on le feuillète et on relis les notes prises pendant le temps où on avait le carnet, et au lieu de le jeter, on le place religieusement dans la boite à souvenir (conservant ainsi à jamais le numéro de téléphone de l'ancien occupant de la maison qu'on louait avant).
- une boite d'antihistaminique parce que j'ai tendance à être allergique à la pollution combinée à la chaleur. Du coup, mettons que je marche longtemps en ville, je vais avoir les pieds et les cuisses qui grattent et les doigts qui enflent. C'est pas top. Ca me sert aussi si je me rend chez quelqu'un qui a un chat.
- une boite de paracetamol
- le coupon de chez Yves Rocher pour mon anniversaire, que je vais conserver dans mon sac encore quelques mois avant de le jeter (soyons honnête, il y a peu de chances pour que je l'utilise avant la date limite, mais je ne vais pas le jeter parce qu'il est encore valable, voyez le trip ?)
- ma barrette préférée, faite avec un bouton à pied passé dans une barrette. Là, je remercie Mam'Cactus, parce que je l'ai sortie en m'écriant : "ma barrette ! ah ben elle était là finalement !" ça sert aussi à ça de vider son sac de temps en temps.
- mon petit porte-monnaie customisé (ouais, je suis super crafty) parce que les pièces ne rentrent plus dans mon gros portefeuille, qui de toute façon, est cassé depuis 2001.
- mes lunettes de soleil, dans une boite en faux inox brossé qui en bluffe plus d'un.
- des bracelets improbables confectionnés pour une fête "années 80" début juillet (que je n'ai pas portés)
- mon portable suranné, et jamais rechargé (non, je ne veux pas d'un smartphone)
- le paquet de mouchoir vide dans lequel ma mère a glissé un collier à réparer (ah oui c'est vrai... oups)
- mon porte-feuille, qui mériterait à lui tout seul un vidage en règle, qui pèse trois tonne et ne contient que quelques cartes vraiment utiles. Mais je l'aime parce que c'est mon chéri qui me l'a offert.
- Pez et recharges, qui datent aussi de la fête années 80, tic-tac, freedent, qui sont là depuis super longtemps parce que si je ne sent pas bon de la bouche, j'ai des tic-tac aussi dans la voiture et qu'il faudrait que je cherche des heures au fond de mon sac tandis que dans la voiture, ils sont juste sous la boite de vitesse.
- un autre coupon de réduction de chez Yves Rocher, 12euros valables chez Fly (pour 1200euros d'achat) qui subiront tous deux le même sort que l'autre coupon.
- 4 stylos : une boutique de jeux à Cherbourg "Jeux m'amuse", une mercerie où j'ai mes habitudes "Mille et une idées", un stylo piqué dans un hôtel en Belgique et un autre acheté en sachets de 20 parce que j'aime bien avoir des stylos disséminés partout dans la maison. Au moins, sur les 4, y'en a toujours un qui marche.
- 2 labellos. Normalement, y'en a un qui va dans ma salle de bain. Normalement, j'aurais dû prendre celui en trop et le remettre dans la salle de bain. Il est toujours dans mon sac.
- 3 tampons, uniquement parce que si j'ai besoin en urgence de l'un d'eux, je ne pense pas à re-remplir ma réserve, donc je me donne deux chances de penser à en remettre dans ma petite poche. C'est aussi l 'occasion de tous les sortir quand je prend un stylo pour payer par chèque (ce qui fout la honte à tous les coups).

Voilà, c'était mon sac à main du moment. Avant, j'avais aussi toujours une boite de boules Quiès, parce j'avais une vie trop trépidante et que je pouvais me retrouver dans un concert le soir sans forcément l'avoir prévu le matin. Ouais... enfin ça c'était il y a longtemps. J'ai arrêté il y a peu de me ballader avec une couche de rechange pour Junior, ce qui libère tout de même pas mal de place.

Ce qui serait pratique d'avoir en plus ? Une bouteille d'eau (mais c'est lourd), un parapluie (mais c'est lourd ET mouillé), un agenda (mais je ne m'en servirais pas), une horloge (pour les fois où mon portable n'est pas rechargé et que je ne sais pas quelle heure il est), et tant d'autres choses qui ne rentrent pas dans un sac à main...

E.

2011/09/01

Faisez du foot américain (c'est bien)



Bon je sais bien que mon lectorat n'est pas toooout à fait le cœur de cible, mais c'est l'équipe de mon chéri et ils recrutent, alors si vous connaissez des gaillards qui n'ont pas froid aux yeux du côté de la Manche, faites passer !!

La tête qui dépasse, c'est mon chéri
 Donc, son poste, c'est quarterback. Si vous avez un tout petit peu regardé des séries américaines, vous savez que c'est le plus beau de l'équipe (non non je suis totalement objective) et que sa chérie (moi, donc) est aussi la chef des pom-pom girls (ahem). Bon de toute façon on n'a pas encore d'équipe de cheers (ouais parce que bon tu vois, pompom girls, ça claque moins que cheers) mais on y travaille (j'ai déjà imaginé un très joli costume).

Il pleut, il mouille...
L'an dernier, ils ont participé à la course à pied locale : "les foulées de la presse de la Manche", alors avec Junior, on a joué les supporters sur la route, polaires aux couleurs du club et cheveux mouillés, ouais parce qu'on n'a pas peur, nous, on est des descendants de vikings, nous, aaarg.

Le casque officiel des Terribles
Que je vous explique un peu : "Le Terrible", c'est le nom du dernier sous-marin sorti des chantiers navals (non on ne dit pas chantiers navaux) de Cherbourg, d'où le petit sous-marin dans le logo que vous pourrez voir au début de la vidéo. Mais alors, me direz-vous, pourquoi ce gros bidule breton au milieu ? mouarf. D'abord, si vous n'êtes pas trop bête, vous aurez remarqué que c'est pas breton mais normand (pas le Normand avec des vaches et des pommes, le Normand avec un casque et un gros bateau). Ceci, mesdames et messieurs, n'est autre que le marteau de Thor (pas le chanteur de métal, l'autre), un dieu, équivalent nordique de Zeus, qui fait des éclairs avec ledit marteau quand il rate sa mousse au chocolat et qu'il est trop vénère sa race. Oui, je sais, ça fait très peur.

 
L'équipe de l'an dernier
Cette photo, c'était lors d'un match amical l'an dernier avec le club de Bayeux.La première que je prend en train de fantasmer sur le n°18, je lui tire les oreilles.

Tiens ben quand on parle du loup

La traditionnelle photo des casques à chaque match
Cette photo doit être prise de plus en plus loin chaque année, parce qu'il y a de plus en plus de casques. Là encore c'était l'année dernière (faut vraiment que je refasse mon stock de photo) mais cette année il y en a beaucoup plus. C'est un petit club qui débute, mais l'air de rien, ils ont déjà fini en finale du Westbowl (l'équivalent du superbowl américain, mais en plus français de l'ouest, donc) et ils sont champions du département. Eh ouais, rien que ça. Je vous ai dit que j'étais toute fière de ces p'tits gars ?

E.

Avec un M comme dans sachet de thé

Cette semaine j'ai commandé ça :

Sachets de thé à remplir soi-même

Parce que bon, du thé en vrac, c'est bien joli, mais les boules à thé ça ne ferme jamais très bien, et puis il faut les vider, les laver, il y a toujours une feuille qui reste coincée, c'est un peu dégueu, et puis les sachets de thé à remplir soi-même, c'est quand même vachement rigolo.

Voilà, je crois qu'en fait c'est surtout ce dernier point qui m'a séduite. Nan parce que des sachets de thé, j'en ai tout le tour du ventre (non mais pas pour de vrai hein), alors pourquoi en faire encore d'autres sachant que ça va prendre plus de place au final que mes jolies boites de thé en vrac ? Tout simplement parce que mon thé en vrac, pour les raisons boulathéiesques susmentionnées, eh ben ça fait des années que je n'y ai pas touché. Et ça m'ennuie profondément (halala m'en parlez pas).

J'ai trouvé ceux-là chez Duteafree, mais on en trouve sans doute un peu partout sur les boutiques qui vendent du thé.

Verdict après une heure trente à sélectionner les variétés parmi toutes mes boites (je n'avais que 64 sachets, dur dur de faire un choix), mettre dans un bol pour faire des mélanges maison, verser à la petite cuillère dans les sachets, refermer les sachets, imprimer de jolies zétiquettes, les découper et les coller sur le fil ? eh ben c'est sympa, mais c'est pas encore l'extase. 

Bon le sachet est très facile à remplir et à refermer, normal, il est aussi grand qu'un stade de foot. Et c'est bien là que ça pèche. Parce qu'avec un grand sachet, on est tenté de mettre beaucoup de thé, à moins de se retrouver avec une dose ridicule qui flotte dans son drap trop grand. Et c'est du gâchis, parce que je suis sure qu'avec des doses à peine plus petites je pourrai largement faire une dizaine de sachets en plus (tiens ça me rappelle une théorie économique entendue il n'y a pas si longtemps... (clin d’œil, clin d’œil)). 

Donc le sachet de thé à remplir, oui c'est bien, mais il va falloir que je trouve un modèle plus petit. Bon par contre, je n'avais pas imaginé que ça prendrait aussi longtemps à faire, et je dois avouer que je suis bien contente d'avoir enfin fini de remplir mes 64 sachets. Pour fêter ça, je vais de ce pas tester mon nouveau mélange Darjeeling rare-cardamome. Je ne lui ai pas encore trouvé de nom, j'avais pensé à "douce brume Himalayenne un soir d'été à l'heure où il fait encore chaud mais pas trop" mais ça ne tenait pas sur mes étiquettes... une idée ?

E.